pays étrangers de jeunes-gens pour s’y former en tout genre. Enfin vous n’ oubliez rien pour rendre plus douce encore, & plus heureufe cette même liberté dont nous jouïflons depuis fi long-tems. Au fein de la paix la plus tranquille il ne nous re-fte que faire des voeux pour la conferva-tion d’un Prince & d’un Sénat qui mérité l’eftime de tout le monde. Je ne faurois me tromper dans mon efperance ; Vous agréerez fans doute la nouvelle Edition de l’Ouvrage que j’ ay l’honneur des V ous offrir. Il renferme toutes les connoiffances dont l’efprit humain elt capable. L’approbation univerfelle des favans y-a-mis le fceau. Il elt maintenant reproduit au jour par mes foins, non moins digne de Vous qu’il a paru dans Paris. Suivez, mon Prince, les tendres fen-timens de vôtre heureux génie ; honorez de vôtre protection ces travaux ; approuvez mon zélé ; fécondez l’amour fincére qui m’enflamme pour la gloire de ma Patrie. Je Vous prefente en bon Patricien un hom- ** mage