AVERTISSEMENT ‘ DE VINCENT GIUNTINI IMPRIMEUR. Oici enfin le premier Tome de la fécondé imprejfon du grand Diclion-naïre Encyclopédique. Il a été différé plus qu'on ne penfoit. Il m'a fallu attendre des car altères que j'avois fait faire tout exprès pour remplir mon devoir auprès de mes honorables Ajfociés ; pour répondre à latente du public . A l'avenir je donnerai deux Tomes par an fans faute ; & mon exactitude réparera mon retardement. Je me flate en attendant que cette nouvelle Edition n'aura de quoi ceder en rien à celle de Taris par rapport à la bonté du papier, à la beauté des caractères, & à la correction de l'im-prejfion, dont on a eu un foin particulier. Le leCteur trouvera en divers endroits des notes de la façon de diffé-rens favans, dont , outre les fiennes M. Diodati Gentil-homme de Lacques a procuré d'enrichir cet ouvrage . C'ejt à lui qu'on doit favoir bon gré de cette Edition. Il s'y eft appliqué avec tout le foin imaginable. Les notes dans les Tomes Juivants feront plus nombreufes & plus interejj'antes. Des favans Trofejfeurs ont promis d'y donner la main de façon qu'on ne pourra rien de-frer pour la perfection de cet ouvrage. M. Diodati fera fort obligé à tous ceux qui voudront bien lui communiquer leurs remarques fur dijférens articles, Çf> même des articles entiers fur des matières qui n auront point été touchées. Il defre ardemment que tout■ le monde fe prête à embellir & en enrichir fon édition ; & il rendra juftice à tous ceux qui voudront bien lui faire part de leurs lumières. Je n'oublierai point de ma part, de donner un Catalogue des ajfociés à cette édition . On a-vertit que les auteurs des notes feront refponfables de leurs opinions . Ils feront defgnés au bas de la page par la lettre initiale de leur nom . On aura tout le fcrupule imaginable de ne point altérer le texte françois, comme on pourra s'en convaincre par la collation de ce Volume . M. Diodati a trop d'eftime pour les favans Editeurs de Taris pour fe donner fur cela la moindre liberté. Quant à l'utilité de ce grand Dictionnaire elle ejl avouée de tout le monde. Il ne pourra jamais être trop commun. C'eft le meilleur de tous les ouvrages qui ont paru jufqu'ici en ce genre ; le plus propre à nous debarrajfer de tant de livres inutils qui nous obfedent . Il pourra tenir lieu aux favans d'une bibliothèque entière ; & il peut fervir à ceux qui ne font pas profef-fon de lettres pour un fmple amufement à la cour Çf> à la campagne, en ornant en même tems leur efprit pour briller aifément dans la converfation civile . # * MARi