FLU me de la réfine, & elle n’eft autre chofe (juant au fond. Ce qui la rend noire & empyreumatique, c’eft une partie charbonneufe qui vient de la combuftioù qui a fourni la poix. Les cendres, de bois dans la cémentation pour réduire le fer en acier, ne fervent que comme une terre pure, & qui ne produit aucun autre effet dans l’opération que celui de féparer les autres in-grédiens, & les faire foifonner. La chaux ne 1ère que comme la limaille de fer, à abforber & donner des entraves au fou.fre ; elle fait aufii un rondant melée avec les verres & les fondans falins. Le flux blant n’eft goere employé que comme fondant; il contient trop peu de phlogiitique pour fervir à la rédudion. On lui ajoute, ou de la poudre de charbon, ou tout autre corps gras, quand on veut le rendre rédudif: mais il n,e faut pas croire que cette com-binaifon revienne préciférnent au même quant à la nature de l’alkaii & aux phénomènes de la rédudion . Le phlogiitique eft il intimement uni dans le rélidu du tartre & le flux noir, que ces deux iubltances cryftal-lifent comme î’-alkali préparé félon la méthode de Ta-chenius. Voyez cet article. 11 doit donc y avoir plus d’efficacité dans un corps dont chaque molécule intégrante porte à la fois & le rédudd & le fondant, que dans le mélange du charbon, & du flux blanc , ou de l’alkaii fixe, qui ne donnent pas le même compoié . Ce mélange peut cependant être placé. Il n’y a point de différence réelle, quant au fond , entre les diverfes efpeces de flux r c du SI '/j, c eft toujours le principe inflammable, uni à un fondant; foit dans le même corps comme dans le flux noir , le ré-iîdo de la diftiilation du tartre, le tartre crud qui lui devient fernblable dans l’opération , & le favon ; foit dans deux corps différons, comme dans, le mélange de la poudre de charbon, avec l’alkaii ilxé , ou le flux blanc . Voyez Phlogistiqüe . Mais ü y a des corps qui en contiennent plus, d’autres.^pins. Ceux-ci le lâchent plus difficilement que ceux-là , pc. et c’eft là ce qui décide du choix qu’on en doit faire. Un fent aifément qu’il en faut mêler à un métal qui elt difficile à fondre, & dont la chaux ou ie verre le (ont encore plus, qu’un flux réduÆf qui lâche difficilement fon phlogiftique ; parce que fi le principe ^inflammable n’v tenoit que peu, il pourroit fe faire qui. *e djttipe-roit avant que le tems de le donner fût venu . 11 faut convenir cependant que cet inconvénient n’a pas lieu dans les vaiffeaux fermés, dans lefquels l’inilant ou- un corps métallique doit attirer fon phlqgjfttque, elt celui qui le détermine à fe dégager de la baffe.- , v Quelques artiftes font des flux ou des réduettf», compofés de plufiems efpeces de corps qui fournjilent ■ - ‘ •' ais il eft'aifé de fent'r Ja futilité 'ras. Voyez T r b.-m p a- ces où un flux eft accompagné ¡fie dans les réduftions que nous es effais des mines, c’eft pour des lauuua pa.tm, wqui ont été détaillées. Voyez ce que nous avons dit fur la limyflüc de fer & la chaux. Le verre (impie, le verre de 'Sâurnc , & celui ^d’antimoine, fout, des fondans particulièrement deftinés a at-_____Àr- tf*rr?<s DÛT i alkâli » Le tenueff ies piVrfes & terres vtfnfif$§\par l’alkali . fiel de verre a été employé' au-ffi:'$wt, remplir ces vües; "mais nous avons- fait offfetver que"cé corps devoit entraîner des inconvénient t fa fuite.'- ' - Le flux donc, comme, compofe d un reductif « d’un fondant, difrere dé l’un ôr de l’autre dé ces corps, parcô qu’il eft tous les deux etifemble . Il ne donne jamais aux corps avec lefquels on. l'employé, que le principe inflammable', & ib'leùt enleve les laletes qui nuiioient à la réunion du tout ; avantage que ne pro-duit pas le réduâif. Le 'fondait opéré cet effet a la ■vérité, mais il refte fbuvent u^ aux côrps qu il a du- lotis ‘J ■ 4 Nous finirons par cette conclufion générale, que tout iïux eft un corps qui. a la propriété de réduire par le principe inflammable’, & de fondre par le principe fondant qu’il contient ,- & conféquemment d accélérer & de procurer la fufion (jescorps avec lefquels on le racle- d’où eft venue notre divuion , i . en rcduâifs , 2°'. en fondans, 3°. en rédudifs & fondans, ou flux . Voyez Stahl, Cramer, Bocrhaave, la Ltthogcogno- ^FLUX IO-DIFFE'RENT IEL, adj. ( Géo-*»métr, tranfeend. ) M. Fontaine appelle ainfi dans les mémoires de l'acad. de 1734, «lie méthode par laquelle on contïdere dans certains - cas, fous deux aipects l'oms VI la matière du^eu; de ces fôrjés QU F. T. fl Dans le»*— d’autres cq| avons donL -raifons part FLU 777 très-diftinguês, la différentielle d’une quantité variable; Imaginons, par exemple, un corps qui defeend le long d’un arc de courbe; on peut conlîdérer à 1 ordinaire la différentielle de cet arc comme_ repréfentee par une des parties infiniment petites dont il eft compote , ou dont on l’imagine compofé ; enforte que 1 arc cota e-ra l’intégrale de cette différentielle: mais on peut con-fidérer de plus la différence d’un arc total deicendu a un arc total defeendu qui différé infiniment Peu,~.e celui-là ; & c’eft une autre maniéré d’envifager la dit-férence : dans le. premier cas, l’arc total eu regarde comme une quantité confiante dont les parties feulement font confidérées comme variables & comme oroil-fant ou décroiffant d’une quantité différentielle : dans le fécond cas, l’arc total eft lui-même regardé comme variable par rapport à un arc total qui en différé infiniment peu . On peut, pour diftinguer , appeller fltt xion la différence dans le fécond cas , & retenir le nom de différence dans le premier : ou bien on peut fe fervir dans le premier cas du mot fluxion , & de différence dans le fécond. Voyez l'article 1 AUTO-CHRONE, & les mémoires de l'académie de i734_» où M. Fontaine a donné un (avant effai de cette méthode, qu’il nomme fluxio-différenUelle, par les raifons qu’on vient d’expofer. (0) , - FLUXION, f. f. ( Géométrie tranfeend.)M. Newton appelle ainfi dans la Géométrie de 1 infini^, ce que M. Leibnitz appelle différence.. Voyez Différence D I F F E'R E N T I E L . M. Newton s’eff fervi de ce mot de fluxion, parce qu’il confidere les quantités mathématiques comme engendrées par le mouvement ; il cherche le ^ rapport des vîtelfes variables avec lefquelles ces quantités font décrites; & ce font ces vîtelfes qu’il appelle fluxions des quantités : par exemple , on peut fuppofer une parabole engendrée par le mouvement d'une ligne qui je meut uniformément, parallèlement a elle - meme , le long de l’abfcifTe, taudis qu’un point parcourt cette ligne avec une vîteife variable , telle que la partie parcourue eft toûiours une moyenne proportionnelle entre une ligne donnée quelconque & la partie correfpon-dante de l’abfciffe, voyez A b s e t S S E . Le rapport qu il y a entre la vîteife de ce point à chaque mitant , oc la Vîteife uniforme de la ligne entière, eft celui de la fluxion de l’ordonnée à la fluxion de l’abfcifie , c eft* à-dire de y à x: car M. Newton déligne la fluxion ^¡d'une quantité par un point mis au-deffus. y Les géomètres anglois, du moins pour la plûpart, ont adopté cette idée de M. Newton, St fa caracL-riftique: cependant la caraâériftique de M. Leibnitz qui conlifte à mettre un d au devant, pàroît plus commode, & moins fpjette à erreur. Un d fe voit mieux, & s’oublie moins dans l’impreffion qu’un limple point. A l’égard de la méthode de conlîdérer comme de% fluxions ce que M. Léibnitz appelle différences, il eft certain qu’elle eft pius Julie & plus rigoureule. Mais il eft, ce me femble , encore plus (impie & plus exact dé conlîdérer les différences , ou plûtôt le rapport, des différences , comme la limite du rapport desdifferen-ces finies, ainfi qu’il a été expliqué au mot Différé n t i e l. Introduire ici le mouvement, c eft y introduire une idée étrangère, & qui n’eft point nêcef--faire à la démonftration : d’ailleurs on üa pas d idée bien nette de ce que c’eft que la viieffe d un corps a chaque inftant, lorfque- cette vîteife eft variable . La vîteife n’eft rien de réel, voyez Vitesse; c’eft le rapport de l’efpace au tems, lorfque la vîteife eft uniforme : fur quoi voyez l'article Equation,« la pn. Mais lorfque le mouvement eft variable, ce n’eft plus le rapport de l’efpace au tems, c’eft le rapport de la différentielle de l’efpace à celle du tems ; rapport dont on ne peut donner d’idée nette, que par celle des limites. Ainfi il faut néceifairement en revenir à cette derniere idéq, pour donner une idée nette des fluxions^. Au refte, le calcul des fluxions eft abfolument le même que le calcul différentiel; voyez donc le mot Dif-fe’rentier, où les opérations & la métaphyfique de ce calcul font expliquées de la maniéré la pius (impie & la plus claire. (0) Fluxion, (Médecine) ce terme eft employé le plus communément dans les écrits des anciens, pour exprimer la même chofe que celui de catarrhe ; par conféquent on y trouve la lignification de l’un & de l’autre également vague. En effet, Hippocrate regardoit la tête comme la mur-ce d’une infinité de maladies ; parce que, félon lui, c eft F f f f f