iio NIC Nicopotis, (Géog. «.»î.> auparavant nommée Em-Maüs ; ville de laPaleftine. Ëlle dommenca iekm ques auteurs, à porter le nom de NtcoPohs fous lem pereur Alexandre, fils de Mammee. ç0_ cela au’uti bourg qu’on nommoit Emmaus. Selon >o fomène Vefpafien l’drtgea en ville, en lui donnant le nom de’ Nicopolis, lorfqu’il y eut envoyé une eolome. Ce bourg avmt été brûlé par Varus, & la ville devint évêché mus les empereurs chrétiens. . NICOSIA «,« NICUSIA, (Géogr) petite ville de Sicile dans le val Démona auprès de la rivière de Ce rame, entre Trachina & Calacibetta.Quelques-uns croient que c’eil l’ancienne Erbtta de Ptolomée, ou comme Ci cerón écrit Hcrbita par une afpiration • NICOSIE ^LEUCOSIA, (Géogr.) anciennement Leucothaa, & par d’autres Lenco fia, capitale de 1 île de Chypre. Elle efl fituée dans la grande plaine de Malla -rée a une journée de )a mer,& bâtie a la façon des Orientaux. Il y a de belles moiquées & un archevêque grec . C’eft la réfidence d’un bacha. Long. yi. io. lat. jy- 2. NICQTEUX, f. m. pl. (terme de Couvreur.) morceaux d’une tuile fendue en quatre, dont les couvreurs iè fervent aux folins & vuilées. NICOTERA, ( Géog. ) petite ville d Italie au royaume de Naples, dans la Calabre ultérieure, avec un évêché fuffragant de Reggio. ElleeR près de la mer fur le haut d’une montagne, félon Baudrand. Cette ville elf ancienne comme il paroît par le detail d Antontn, Léan-der a dure qu’on la nomme ajourd’hui Nicodro. Long. 3 3N ÎcO TI A N E ?' f f. T AB AG, ( Hiß- mt. Bot. ) nicociana, genre de plante à fleur monopole , en forme d’entonnoir, & profondément découpée. Le piffil fort du calice il eil attache comme un clou a la partie inférieur de la fleur, & il devient dans la luitc un fruit membraneux, oblong ou arrondi & divifé par une cloi-fon en deux loges qui renferment plufieurs femences attachées à un placenta. Tournefort, Infl. rei herb. Voy. Plante. Tabac . N ICO U RI A, (Géog.) île de P Archipel a un mille de celle d’Amorgos. C’efl une roche efcarpee, ou proprement c’eit un bloc de marbre au miljqq de la mer. Il cil peu élevé, & a environ cinq milles de tour.^On 'n’y voit que des chevres & des perdrix rouges d une beauté furprenante^ mais qui font maigres & coriaces. * NICOYA, ( Géogr.- ) Ville de P Amérique feptentfio-nale, dans la nouvelle Efpagne, lur la côte de la mer Pacifique, au fond du golfe des Salines . Long, 292. X ^NŒSARA, ou NEOCCKSAREA, (Géog. ) ville de l’empire ottoman dans la Natolie, avec un archevêché grec, qui elf le cinquième fous le patriarchat de Conlian tinople. Quoique cette ville foit prefque ruinée, elle elf encore la métropole de la Cappadoce; & l’on doit ajouter qu'elle a été la patrie de S. Grégoire thaumaturge, ou le faifeur de miracles; ce qu’il y a de plus sûr c’etf qu’il étoit difeiple d’Origene, & qu’il mourut en 270. Ntefara efl à deux journées de Focac. Long. yq. y2. lat. 39. 2y. NID D’OISEAU, f. m. nidus avis', {Hiß. nat Bot.) genre de plante à fleur polypetale, anomale & compnfée de fix pétales inégaux ; les cinq fupérieurs font difoofés en forme de calque, Piniterieur ell fendu en deux parties & garni d’une forte de tête. Le calice devient dans la fuite un fruit, ou une vefiie remplie de femett-ces très-menues. Ajoutez au caraélere de ce genre que íes racines font fibreufes, & reftèmblent à un nid d’Oi-ieau. Tournefort, Inft. rei herb. Payez Plante. Nids d’oiseaux , ( Hiß. nat.) it eft uhe efpece de nids d'oifeaux dont on fait un très-grand ufage à la Chine, & qui eft un objet de commerce confldérable. Ces nids fe trouvént fur les rochers qui font près des côtes de la mer. C’elf fur-tout dans l’île de Java, fur les côtes de la Cochînchine, fur ¿elles de Timor, de Sumatra & de la ppelqu’île de Malacca, que lfon rencontre ces fortes de nids, d’où an ies porte à la Chine, où l’on en donne depuis 3 jqfqu’à 7 taëls, qui font environ 4y liv. argent de France, à proportion de leur qualité, pour la livre chinoife qui eil de' 20 onces. Les obfervations les plus exaétes nous apprennent que ces nids font faits par des oifeaux de mer parfaitement femblables à ceux que l’on nomme martinets ou hirondelles de mer fur les côtes de France; ils les forment avec une matière gluante & tenace qui leur fort du bec, & qu’ils attachent peu-â-peu fur les roches des bords de la mer, où la chaleur ¿U foleil leur donne de la confidence. On croit communément que la qiafiepe dont ce? ojfeaux fe fervent pour NID cela eft une efpece d’écume qui nage à la furface de la mer, que ces animaux combinent & travaillent avec une __ •■Ln» A a. ianr •»iKyiTI'lf’ i^i1? JttiAS d OllSétftX ■ lis foit dans de l’eau, foit dans du jus, foit dans du bouillon de viande, ils reflcmblent à des cartilages de veau ; ceux qui font d’une couleur blanche font les plus eilimés ; on fait moins de cas de ceux qui font rougeâtres & le prix en ell beaucoup moindre. Les Chinois regardent les nids d'oifeaux comme un aliment tres-nour-rifiant, très-propre à fortifier & a reftaorer, fans charger l’eftotnac. , ... Voici ce qbe le Diélionnaire du commerce dit de ces nids; U les met parmi l’efpece d’épicerie la plus eftimée à la Chine & dans toutes les Indes orientales. Elle fe trouve au Tunquin & à la Cochinchine, mais particulièrement dans le royaume de Champa, qui eft Utuée, entre l’un & l’autre. Les oifeaux qui font ces mds pour y pondre & couver leurs œufs, font afTez femblables de Lare à des hirondelles. Lorfqu’ils font en amour, ils jettent par le bec une efpece de bave tenace & gluante, qui eft la matière dont ils bâtifTent leurs nids, & dont ils les attachent aux rochers en appliquant cette fubftan-ce vifqueufe par diverfes couches l’une fur l’autre, â me-fore que les premières fe lèchent. Ces nids font de la forme d’une médiocre cueillere, mais avec des bords plus élevés. ... , n l, Il y a tant de ces fortes de mds, qu on en raffemble tous les ans une quantité prodigieufe qui fe portent prel-que tous à la Chine, où ils fc vendent à radon de yo taels le cent, ce qui fait environ 100 ducats d tlpagne. On les croit excellens pour l’ertomac, & ils dotment aux mets qu’on en afiaifonne un goût délicieux . {D. J.) Nids, (Hijî. nat. Minéral.) on appelle dans le travail des mines, mines par nids, minera nidutaus, h mine qui fe trouve par malles feparees & qui n elt point par filons. Voyez Marons & Roignons. (—) Nid-de-pie, ( Milit.) c’eft dans la guerre des fie-ges, un petit logement que font les affiegeans fnr le haut de la breche à Sangle flanqué d’un baftion d une demi- NIDAU ^NIDOW, (Géog.) ville de Suiffe dans le canton de Berne , capitale d’un bailliage de même nom, avec un château. Elle eft dans un terrent bas & fertile fur 1e lac de Bienne, à 6 lieues N. O. de Berne, 21 S. O. de Zurich. Long. 24. yy. Lr. 47- 12. Le bailliage de Nidau comprend une dixaine de pa-roiflès. Il a été autrefois un comté, dont I abbé de Longucrue donne l’hiftoire dans fa defcription de la blIDDA, (Géog.) petit comté d’Allemagne dans les états du landgrave de Helïe-Darmftat. Son chef lieu a le même nom, & eft fîtué for la petite riviere de Niada, qui va fe jetter enfoite dans le Mein. , NIDDUI, (Critique facrée.) ce mot hebreu fignir fie excommunié, féparé. C’étoit la moindre forte d excommunication ufitée parmi les Juifs; elle éloignojt cependant un homme de tout commerce civil, meme d a-vec fa femme & d’avec fes domelliques qui ne pouvoient s’approcher de lui plus près de quatre coudees. elle du-roit trente jours, fi le coupable fe repentoit ; linon on la prolongéoit félon le befoio jufqu’à quatreyVingt-dix jours , lorfque dans cet intervalle l’excommunié ne fatistajfoit pas, il tomboit dans le cberem, qui étoit la deuxieme efpece ¿’excommunication, & de-là dans la troifiemeappelle fehammata, qui étoit la plus grave de toutes. ( d. y, ) , NIDE, (Géor.) riviere de Lorraine formée de deus autres nommées la Nide françoife & la Ntde allemande. Ces deux rivières s’étant jointes, n ont plus qu un féal lit, qui porte le nom de Nide, & qui fe jette dans NIDECK, (Géog.) petite ville d’Allemagne au duché de Juliers, for la Roer ou Ruhr, entre Duren & Zulpich. Elle eft capitale d’un bailliage de meme nom dans le duché de Brunfwick-Lunébourg. Long, 24. 20. ^NIDOREUX, adj. (Gramm. Méd.)1 qui a l’o- deur de la pntréfaélion. Les médecins diihnguent les crudités de l’eftomac en acides & en mdoreujes N1DUM ou NIDUS, ( Géog. anc.) ville d Angleterre, félon ¡’itinéraire d’Antonin ; c elt aujourd hui Néath, for la riviere de même nom. NIEBLA, (Géog.) ancienne ville d Efpagne dans l’Andaloufie avec titre de comté', for le Riottnto, environ à 6 lieues dé la nier, & a iy O de Séville C’étoit autrefois une ville aflex confidcrable, nommée NipU. Long. il. 4Sa 37- *©• Wlft- \