sa A VERTISSEMENT A U LECTEUR SUR CETTE NDE EDITIO N. D I S- E premier Tome de la Eibliotheque dee AntetirsEcclefiaftiques ayant efté imprimé en-l’abfence de /’Aliteli?, il s'y cftoit gliffé plufieurs fautes à’imprejfion-,. fi CAuteur -vene bien mème avoiier de benne foi quily en avoit qttelques unes de lui, dent il a efié averti par fes amis, ou quii a ree annidi. Il a tàché de corrigsr Ics unes & les autres dans cette feconde edtlion, Il y a ajouté des extraits du livr.e de L’Oraifin compofé par O.rigenes quii na-voit point encore veu, quand il a travaillé fur cet Aut tur, Il a erti eftre obligé de fi dér fendre contro les remar ques injurieufes. que M, Simon avoit fait.es contre fa Diflertation pré-liminaire dans une Lettre imprimée en Hollande.. Il ne s’ìft pas neanmoins éloigné pour cela de fon ftìjet s’efiant contente de répondre aux reproclòes qu ii lui avoit faits quand l'occafion d'eri eft prcfentée. S”il amomméfin adverfaire dont il avoit fupprimé le nom dans la premiere edition, cefi quii a cru quii vouloit bien eftre connu: é's'tll'a attuane quelquefois, cefi que le fujet mème qu’.il traitoit l’obligeoit. de le fair e. Au refe il veut bien que l'on fioche qne fin deflem n eft point de s’ingager en attenne maniera dans des difputes particulicres & perfonnelles, qui font ordinairement tres-inutiles, & dont le public fi fonde fort peu, Si on trouve des fautes dans fin Ouvrage, comme il eft ìmpoflMe quii ny en aitv il fera obligé d. ceux que les lui ferant remar quer-, flit quils le faft'ent avec douceur & avec charité, foie quils le fajfent avec aigreur Q- avec emporiement. Mais aufti nefuivra-t-ìlpas aveuglement les reflexions de ceux qui veulent fluire pafler leurs conjefiures pour desdécifions aufquellcs tosti le monde doit fi tenére, & qui s*imaginent que tout ce qui eft contraire à leurs opinioni eft une erre tir oh. una herefie,.