70	NOUVELLEBI
Thwilote teux qui eftoit à la porte du Tempie; un fAncyre. fur ce]uj qUI avoit re^u des talens, & en-
fin un lùr les deux Aveugles. Quoi-qu’E-phiphanefalle ici mention de pluiieurs Ou-vrages de Thcodote , que nous n’avons pas, on nepeut pasdirequ’iln’enaitpoint oublié. Nicephore lui attribuè un Sermon fur la Vierge & fur Saint Sitneon. Quel-ques-uns croyent que c’eft le quatriéme Sermon parrai ceux de Saint Amphiloque, qui porte fon nom dans un Manufcrit de la Bibliotheque Mazarine. Le Pere Com-behs qui a donne l’Expofition du Sym-bole de Nicée de Theodote, nous adure qu’il avoit encore quatre autres Ser-mons de cét Auteur, & entre autres celui
fur la Felle des Lumieres cité par Epiphane.
Le ftylede cét Auteur eft court & concis: il eft plein d’interrogations fubtiles, d’argumens pre/Tans. Il parie en Logicien & en Controverfifte plutót qu’en Ora-teur, on en Predicateur. Il n’y a rien de bien remarquable dans fesEcrits; maison y peut remarquerbeaucoup d’artifice&de fubtilité.
' t^VEMtES catholiques
xf (C0ssr$X PARTI DE S. CYRILLE.
I 7Oi ci quelaues y Saint Cyrille, c mX de Caufe de l’Eghfe.
s. cyrille. Acace de Meliti ne I
Evcques du parti de pii ont écrit pour la
it une Homeliedans le Conciled’Ephefe, qui eft dansles Actes de ce Concile, tome 3. des Conc. p. 983. & écrivitunelettreàS. Cyrille dans leRe-cueil du Pere Lupus.
Memnon Evéque d’Ephefe à écrit une lettre au Concile de Conftantinople, qui fe trouve dans les Aétes du Concile d’Ephefe, p.7<f-.	f
B L I O T H E Q_U E
RheginusEvéquedeConftanceen Chy- Evtfyues pre fit un Difcours dans le Concile fur la Catóo/!' r	n	, ,	quei da
dépofition de Neitorius, ibid.. p. 577. putide
Maximienélu enfa place écrivitunelet- s. Cyrille! tre à Saint Cyrille, qui eft aulii dans les Aétes du Concile d’Ephefe, p. iodi.
Enfin, l’on peut joindre à ces Evéques deux Preftres, l’un appellé Alype Preftre de Conftantinople, qui a écrit une lettre à S. Cyrille, qui eft rapportée dans les A-ftes du Concile p. 785. & Charifius Preftre de l’Eglife de Philadelphie, qui pre-fenta une Requefte au Concile d’Ephefe a-vec une Formule de Foi rapportée dans les Aftes du Concile p. 673.
SAINT SIXTE III.
SIxte, Preftre de l’Eglife de Rome, s.six-fut long-temps un des plus grands or- te ili. nemens du Clergé de Rome. Nous ap-prenons par deux lettres que Saint Augu-fìin lui écrivit cn 418. qu’il avoit protegé Pelage & fes adherans, qui avoient fait courirle bruit, qu’il eftoit dans leursfen-timens; mais quequandilsfurent condam-nez par Zofime, il fut un des premiers à prononcer anatheme contre eux: quii é-crivit une lettre fort courte à Aurele E-vèque de Carthage, par laquelle il l’aflù-roit qu’il n’eftoit point du fentiment de Pelage; & qu’enfuite il fit un autre Écrit plus grand, dans lequel il expliquoit plus amplement fesfentimens, quieftoient conformes à ceux des Evéques d’Afrique, & contrairesaux erreurs desPelagiens. Nous n’avons ni cette lettre, nicét Écrit. Mais cette hiftoire, & la maniere dont Saint Auguftinécrit àSixte, nous faitalfezcon-noitrecombien il eftoit déja confiderédans 1 Eglifede Rome. Ainfi il ne faut pas s’é-tonner qu’aprés la mort de Saint Celeftin anivee en 43il ait efté élevé à fa place