des auteurs ecclesiasti q_u e s. iMre les Bibliotheques des Peres, & dans des Re-rfè Seuil- eueils de livres de ritesEcclefiaftiques. SaChro-k. ' nique & fes Hiftoires ont été imprimez à Franc-fort en 1605. & ido5- àHambourg en 1611 à Amfterdam en ijpy. avec les Notes de Vulcanius, fes Allegories à Haguenau en 1 $29. fes livres contre les Juifs, à Venife en 1584. lestrois livres des Sentences-, intitulez du fouverain bien, à Parisen 1538. LeP.Labbeadonnédans ■fa Bibliotheque de Manuferits, une Hiftoire des Goths &des Vandales, plus amplequecelle •qui eft imprimée dans les OEuvres dTiidore. Le Livre des Ecrivains Ecclefiaftiques à été imprimé dans differens Recueils des Auteurs, qui font traité de ces matieres. BRAULION EVEQUE DE SaRRAGOCE. IBraulim "RRavlion Evéquede Sarragoce, amid’I-Euicfue -^'fidore de Seville, lui a écrit deux lettres, & de Sarra- a fait un Eloge de ce Pere, qui contient le Ca-goce. talogue de fes OEuvres. Il y remarque .qu’il a mis par ordre & ménte achevé fon Traité des •Origines. Outre cela, il a compoféla Vied’E-■milien, folitairè d’Efpagne, vulgairement appelle Saint Milan. On lui attribue encore celle de Sainte Leocadie. B a affitte aux Conciles quatriéme, cinquiéme & fixiéme de Tolede, & il eft mort en 646. aprés avoir été vingt ans 'Evéque. SAINT COLUMBAN. Co- CAi nt Columban , MoineduMonafterede hanbm. ‘Benchor en Irlande, paffa en France vers Fan $5>o. avec douze Religieux de fon Monafiere , & fé retira dans la folitude de Volge, proche de Befangon, où il fonda les. Menafte-res de Luxeiiil &de Fontaines. Aprés les avoir gouv-ernez pendant vingt années, ilenfutchaffé par le Roy Thierry, à la fellicitation de la Rei-neBrunebaut. Il fe retira enftiiteen Suiflfe, qui étoit du Royaumede Theodebert, ou il précha* l’Evangile à des Payens qui reftoient en cepays; mais Theodebert ayant été défeit & pris prifon- |, T nier par Thierry , Saint Columban fot obligé Stint de paffer en Italie Fan 613. Il y fonda le Mona-fiere de Bobio, où il mourut Fan 615. L’Auteur de la Vie de ce Saint & Sigebert de Gemblours, difent qu’il avoit beaucoup d’étu-de & d’efprit, que dans fa jeuneffe il avoit co m-pofé un Commentaire for le livre des Pfeau-tnes, écrit afl'ez poliment, & qu’il avoit pu-blié plufieurs autres Ouvrages pour fervir de prieres & d’inftrudioa. On dit que le ritte du Commentaire for les Pfeatimes fe trouve dans un ancien Catalogne de la Bibliotheque de Saint Gal; mais on ne trouve point l’Ouvrage mense dans la Bibliotheque. Il y a dans le Monafiere de Luxeùil un Commentaire manufcrit for les Pfeaumes, dont on ne fgait point l’Auteur;. quelques-uns Font voulu faire paflèr pour celui de Saint Columban, mais il n’a point encore été imprimé, & nous n’en fgavons rien quefor la foi de celui qui a recueilli les Oeuvres de ce Pere. On encore quelques-uns des Ouvrages poe-tiques de Saint Columban , dont Sigebert fait mention. La premiere de ces pieces eft uno lettre à Hunaldus for la briéveté de la vie & for la vanité des biens du monde. La Preface de cet Ouvrage commence par les lettres du eoe de Saint Columban, & de celui à qui il écrit en forte qu’en prenant toutes les premieres lettres de chaque vers, on trouve Columbanus Ha-7iahio. La feconde eft une lettre en petits vera écrite à Sedolius, à la fin de laquelle il marque qu’il étoit parvenu à la dix-huitiéme Olympiade, c’eft-à-dire , qu’il avoit foxante-douze ansati moins. La troifiéme eft une Epigramme for les femmes. La quatriéme eft un Écrit en vers hexametres, intitulé Monafiicoti , qui confient plufieurs preceptes de Morale. La der-niere eft une Profe for la vanité & for la mifere de cette vie. Mais ces Ouvrages ne font pas à comparer à fa Regie , qui fe trouve dans la Colleétionde Benoit d’Aniane. Elle eft tres-fage & tres-in-ftrutìive ; car il ne fe contente pas d’y preferire des Reglemens, il en fait voir la beauté & Futilité, & les appuye for des témoignages de1 l'Ecriture, ou fur quelque principe de Morale-li établit pour fondement de & Regie l’amour de Dieu & Famour du prochain , comme un precepte getterai, fur lequel tous les autres fon® appuyez. Il recommande enfiate Fobéiffance & le fileno®. Il ordonne que les- Moines man— gerent le foir, & qu’ils prendront une nourri-ture fon Émpie, qui puiflè les-fcùtenir fansnui- - re à leur fante. 11 veut qu’ils mangent tous les }was} affo d’étre en état de travailte,. de prier A3 &