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geortre Chryfoftotnc, imprimées à Etonc, ..
dumelme par d’autres Auteurs plus recens, qui Mmdrie. ont copie les fittions de celui-ci, & y en ont encore ajouté , fuivant l’ufage des nouveaux Grecs.
asaa TE Pape Honorius , dont le notti eft devenu JCfi celebre , à caufe de fa condamnation dans le fixiéme Concile , fut élevé au Pontificat le 13.May 626.Sc mourutl’onziéme d’Octobre 638. Outrelesdeux lettres qu’il a écrites à Sergiusfur la queftion des deux volontez en Jesus-Chr ist , dont nous parlerons dans les Aétes du cinquiéme Concile, où elles font inferées ; nous en avoqs quelques autres fur des affaires particu-
NOUVELLE BIBLIOTHE QJJ E te, avec la Vie ! rées de la Collettion de Canons dii Cardinal
’ 1 Deufdedit. Dans la premiere , qui eft adreffée	?
aux Evefques d’Epire , il leur .mande qu’il leur envoye le Pallium pour Hypatiùs, qu’ils avoient ordonné Evefque de Nicople; mais parce qu’il avoit été foupconné d’avoir eu part à la more de fon predeceffeur Sptericus, il veut que quand le temps de paix le lui permetti a, il Vienne à Rome fe purger par lérment devant le tombeau de Saint Pierre, qu’il n’en a été aucunement complice; & il dit que Sotericus s’étoit ainfi purgé de quelques foupqons que l’on avoit eus contre lui. La feconde eft adreffée à Sergius, Soudiacre, pour une affaire qui concernoitl’E-vefque de Cagliari. Cét Evefque avoit un differenti avec quelques-uns de fesClercs. Les Parties avoient été citées à Rome; l’Evefquey avoit comparti, & fes Cieres n y étant point venus, le Pape avoit envoye un Défenfeur de Rome pour les amener; mais le Gouverneur de Sar-daigne les avoit retenus en Afrique , pour les Jieres. La premiere eft adreffée à l’Exarque Ifa- { fouftraire à la jurifdittion du Pape ; ce qui l’o-cius, auquel il fe plaint de ce que quelques | blige de prier Sergius de demander juftice au Evefques avoient confeillé à un Seigneur, de Prefet du Pretoire , afin qu’il ordonnàt à ce
,u. T	! Gouverneurd’envoyercesClercsàRome. Illui
envoye en mefme temps une copie de la Loide Valentinicn, & de Theodofe, pour appuyer fa pretention.
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quitter Adaluade, Roi legitime des Lombardi, pourfejoindreauTyran Arioualde ; & illeprie, quand il aura rétabli Adaluade , de lui en-voyer ces Evefques à Rome , afin qu’il puniflè leurinfidelité. Nous apprenons de Paul, D-'a-cre , qu’Adaluade fut chafle par les Lombarns, parce qu’il étoit tombé cn démence , 8c qu’A-rioualde fut mis en la place.
La feconde lettre d’Honorius eft adreffée aux Evefques des Provinces de Venife&d’Iltrie. Il leur recommande de recevoir Primogenius , qu’il avoit conlacré pour étre Archevéque de Grado , en la place de celai qui avoit été dé-pouillé de certe Eglife.
Les trois lettres fuivantes font celles qui concernent la queftion des deux vólontez en J. C.
La cinquiéme & la lixtéme font tirées de i Bede, il y congratule Eduin, RoideNorthum-berland, de fa converfion. Il l’exhorte à per-feverer dans la Foi & dans la pieté; il lui re-commandela 1 cerare des OEuvres deSaintGre-goire, & lui marque qu’il envoye deux Palliums aux deux Metropolitains de fon Royaume.
La fixiéme doit étre adreffée à ces deux Metropolitains , nommez Honorius & Paulin, dont l’un étoit Archevéque de Cantorbie , & l’autre d’Yors. Il les exhorte de s’acquitter dignement i de leur miniftere, & leur accorde que quand , l’un des Evefques de ces deux Sieges viendra à 1 mourir, le furvivant puiffe en ordonner un autre en fa place.	..	___ ________________
Les deux demieres lettres d’Honorius font ti- le melme, qu’il y .parloit d’un Jacques deSyrie
SOPHRONIUS.
COphronius de Damas, élu Patriarche de sobhre* *■3 Jerulalem l’an 629. fut un des grands adver-faires des MonotheUtes ; n’étant encore que Moine il s’oppofa à cctte erreur naiffanteàAle-xandrie, & fit tous fes efforts pour empécher i Cyrus de la recevoir. Il fut le premier des Pa-, triarchesquilacondamna, & avant que de mou-I rir il deputa un Evefque à Rome pour en de-I mander une condamnation folemnelle. Photius dit dans le Voi. 231. de fa Bibliotheque , qu’il avoit Iù une lettre Synodique de ce Patriarche, adreffée à Honorius, qui gouvernoit l’Eglife de Rome, danslaquelle il expliquoit, cedéfendoit avec exaétitude la dottrine de l’Eglife ; qu’il y remarquoit que Magnus avoit été exeommu-
. niéavec Apollinaire, & que Theodoret n’avoit - point été chafle de l’Eglife, quoi-qu’il n’eùtpas été d’accord avec Saint Cyrille ; qu’il y diftin-guoit deux Origenes , l’un ancien , & l’autre furnommé Adamantius, quoi-qu’en effet ce foit
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