nouvelle bibliotheque io Zrt/rer à Philippe Evèque deTroyes, lequel aiant été ’ d’Yves de ciré à ce Synode, n’y avoit point comparu : ils Chartres. lui mandent qu’ils auroient pu le condamner ; mais qu’ils lui avoient donné un délai jufqu’au < Dimanche de devant Noél, Se qu’il ne man- i quàt pas en ce temps-là de rendre compte de fa i conduite au Concile. Certe Lettre paroìt ètre de Fani ioo. ' Dans la quatre-vingtiéme adreffée à Guillaume Abbé de Fécamp , il confirme la décifion qu’il avoit donnée dans la Lettre foixante & douziéme touchant la reiteration de la confe cration des Tables d’Autels òtées de leurs places. La quatre-vingt-uniéme eft une Lettre de congtatulation au Pape Pafchal II. fur fon éle-vation au Pontificar. Dans la quatre-vingt-deuxiéme , il confeille à Geofroy Abbé de Venderne, de ne plus mal-traiter un de fes Religieux , mais de ie renfer-mer dans une Cellule particuliere > ou de lui permettre de fe retirer dans un autre Monafte-re La Lettre quatre-vingt-troifiéme eft adreffée aux Evéques de la Province de Rheims , ■ qu’il avertit de ne pas fouffrir pour leur honneur, & pour celui de l’Evéque de Soiflons, les me-1 pas un Sacrement reiterò. naces que leur Metropolitain leur avoit faites , j La quatre-vingt-neuviéme eft encoreadreflée parce que fi l’on permettoit aux Metropolitains I au Pape Pafchal ; il l’avertit de ne pas ajoùter de faire tour ce qu’ils voudroient dans les Egli- ! foi legerement à tout ce qu’on lui raporte , ou fes de leurs Provinces fans le confentement des pour accufer , ou pour excufer les Evéques , Ordinaires, juger leurs Clercs & les fufpendre ou des particuliers de France ; mais d’en juger quand ils voudroient ; ce feroit faire une inju- ■ fur le témoignage des perfonnes dignes de foi» re infigne à la dignité Epifcopale , & renverfer j qui font fur les lieux II l’avertit aulii que ce-l’ordre établi par les Canons qu’ils devroient lui qui a été élù Evèque de Beauvais eft tout-à-s’oppofer à cette entreprife ; que le Clergé de. fait indigne de cette dignité , & qu’il avoit dé-Soiffons étant prèt de fe juftifier par fon Evé- : ja été chaffé. de l’Eglife pour fes déreglemens que, on ne pouvoit le condamner commecou-! par Hugues Archevèque de Lion. pable d’herefie ou de facrilege. ì Danslaquatre vingt-dixiémeadrefléeàDaim» La quatre-vingt-cinquiéme adreffée àManaf- bert ArchevéqucdeSens, il examine fi unhom-fes Archevèque de Rheims , eft encore fur ce me qui en avoit tué un autre excepté par la differend : il lui témoigne qu’il a defaprouvé Paix qu’il avoit jurée, devoit ètre cenfé infrac-ì’aigreur de fa Lettre , & l’exhorte de rappeller teur de la Paix de Dieu , & fujet aux peines avec douceur l’Eglife de Soiflons à fon devoir, portées contre ceux qui l’enfreignent. Il con-& de recevoir fa fatisfaébon. j clut que quoiqu’il foit coupable d’homicide , il La qua're-vingt-quatriéme eft adreffée à Jean n’eft pas cenfé infraéteur de la tréve de Dieu , Prette, Cardinal LegatduPape Pafchal enFrsn qui n’eftpointetablie parune loigenerale jmais ce. Il le congratule de ce qu’il n’a pas voulu feulement par la volonté & par les paftes de quelques Evéques de la Province Belgique euf- £, . T ----------A— *" UC vuiartres au recouvrement Pnnce a la Fece de la Pentecote, contre la de- de fa fante, & l’exhorte de proteeer les Etili-tenie du Pape fjrhairj. TI approuve sufH -e ^on ° 3 fein d’aflembler un Concile dans la Provincel d’Aquitaine ; mais il lui confeille de le remet-- 1 vais traitemens qui avoient été faits à quelques- Lettreì uns de fes Clercs. d’Yves dt Dans la quatre-vingt-feptiéme il avertit JeanCfcartw. & Benoit ■> Legats du Saint Siege , qu’Eftien-ne deGuarlande, élù pour Evèque deBeauvais» eft un ignorant & un débauché indigne de reni' plir certe place. Il remarque dans certe Lettre qu’il y avoit long-temps que l’Eglife deBeauvais étoh gouvernée par de méchans Evéques. Par la quatre vingt-huitiéme il avertit le Pape Pafchal que Hiigode . autrefois Evéque de Soiflons, n’a point étédépofé pour fes crimes, comme on avoit fait entendre à Sa Sainteté i mais qu’il s’étoit retiré volontairement dans un Monaftere, pour fuir les dangers où font ex-pofez lesPrélats, aimant mieux ètre en étatde fe làuver dans la Retraite, qu’en danger de fon falut dans une place élevée. Que ceux quis’op-pofoient à ce qu’il fut fait Abbé, n’avoient autre chofe à propofer contre lui , finon qu’il étoit indigne d’unEvèque de recevoir la benediétion ■ d’Abbé. Yves de Chartres répond à certe dif-ficulté , que l’on peut fe pafl’er de certe bene-i diétion , & que quand on la donneroit à un homtne qui a le caraétere EpifcopaL cela n’au-, I roit aucun inconvenient j parce que ce n’eft La quatre-vingt-neuviéme eft encoreadreflée —- vìi ia pao venie hhuucui uc ia lieve ue .uieu 3 Prette, Cardinal Legat du Pape Pafchal en Frsn qui n’eft point etablie par une loi generale j mais ce. Il le congratule de ce qu’il n’a pas voulu feulement par la volonté & par les paéies de avoir de Communion avec le Roi , quoique ceux qui en font convenus. quelques Evéques de la Province Belgique euf-1 Dans la quatre-vingt-onziéme il congratule fent ofe mettre la Couronne fur la tòte de ce Adele Comteffe de Chartres du recouvrement Pnnce a la Fece de la Pentecote, contre la dé- de fa fante, & l’exhorte de proteeer les Egli-fenfe du Pape Urbain. Il approuve auffi le def- fes. fen d affembler un Concile dans la Provincel Yves deChartres écrivit la quatre-vingt dau-d Aquitame ; mais il lui confeille de le remet-1 ziéme au Pape Pafchal, à la follicitation & en tre au commencement de 1 Automne. faveur d’Eftienne élù Evéque de Beauvais : il . <3uatr£-vinSt fixiéme il demande juf- y lemande au Pape au nom de l’Eglife de cette ~-ce a filtienne Comte de Chartres > des mau- Villq d’approuyer cette éleftion» quoique celui * - - - qu’^Js