NOUVELLE BIBLIOTHEQUE 12 leitrcs adverfaires de Sa Majefté que là defliis le d'Yves n’avoic pas voulu confentir à lon élec- Churtrcs- tjon > nj [e mettre en pofleffion des biens de fonEvéché; que ceuxqui l’avoient élùauroient déja eu recours à Sa Sainteté , fi le Metropoli-tain ne les eut retenus , en voulant les accommoder > ou peut-étre arréter la chofe adroite-mene, pour fatisfaire le Roi ; que c’étoit à Sa Sainteté a emploier fon autorité pour fecourir cetteEglife, Scachever cequ’il avoit commen-cé : qu’au refte , le Roi de France difoit qu’il iroit bien tòt à Rome > ce qu’il ne croioit pas; mais que foit qu’il y allàt ou qu’il y envoiàt,Sa Sainteté devoit prendre garde de ne le pas ab-foudre facilement ,& de declarer, s’il lui don-_____________I---,-- „ . - . . noitl’abfolution, qu’en cas qu’il retournàt,com- i a déja été chargé pendantbiendu temps, &qui me il avoit déja fait, à fondéreglement, il feroit a rendu de grands fervices au Saint Siege & aux lié des mèmes ebaìnes. Eglifes de deqà Ics Alpes. Dans la cent-cinquiéme il fait fqavoir au Pa-1 Dans la cent-dixiéme il écrit à ce Pape qu’é-pe que le Roi avoit fait ferment queGualonne tant dans le defTein de quitter fon Evéché , a feroit jamais Evèque de Beauvais ; & lui re-i caufe du peu de fruii qu’il y fait > &des traver-xnontre en mème temps , que fi Sa Sainteté <■ rxnffi-» • ;i a.^.a 1„; pnaller ne s’oppofe avec force à cette refolution , el-’ le fera d’une dangereufe confequence , parce qu’il n’y aura point d’éleétion qu’on ne puifle rendre nulle par ces fortes de fermens. Sur la fin de cette Lettre il confulte le Pape fur ce qu’il doit faire , fi le Roi , aprés avoir receu l’abfolution de Sa Sainteté, retourne à fon premier égarement. Dans la cent-fixiéme il exhorte Henri I. Roi d’Angleterre, de proteger la Religion & les , Eglifes dans fon Roiaume , & lui recomman- : de deux de fesChanoines, qui alloient le trou-ver pour lui demander quelque chofe en faveur de l’Eglife de Chartres. Il fait la méme priere par la Lettre fuivante à Mathilde Reine d’Angleterre. Dans la cent-huitiétne il écrit au Pape Pafchal fur le different qui étoit entreRadulphe Archevéque de Tours & l’AbbédeMarmoutier , que le premier accufoitdeplufieurscrimes. Yves de Chartres dit-que l’Archevéque de Tours n’eft pas recevable dans cette accufation : i.Parcequefon Ordination a été faite contre l’ordre. 2. Parce que cetAbbé n’a jamais commis lescrimesdont il eli accufé, 3. Parce que fi l’Archevéque de Tours avoit à l’accufer, il le devoit faire dans le temps que cetAbbé fe méloit des affairesEccle-fiaftiques, & non pas attendre qu’il fe fut retiré dans le Cioìtre. 4. Parce que le moti? qui por-toit FArchevéque deTours à faire cetteaccufation e.ft, qu’il vouloit celebrer les Mefles folem-nelles dans l’Eglife de Marmoutier » traiter les Moines avec hauteur, & ufurper les biens du Monaffere; &quedanscedeflèin ilavoitdéfen-dudans un Synode, qu’aucun de fesDiocefains «.’enttat dans l’Abbate de Marmeutier ; enfiti, que tous les témoins que produifoit l’Archevé- Ltitriì que de Tours étoient, ou fes parens , ou desd’Yvrs de perfonnesdemauvaifevie, cudes gens fufpeéts, Cfeertw. ou gagnez ou fubornez. Dans lacent-neuviémeil prie le Pape Pafchal decommettrefaLegation à quelque Evéque de degù les Alpes ; parce que lesCardinauxde delà les monts qu’il envoi'e en France , n’y demeu-rent pas afl'ez de temps pour mettre ordre aux affaires : ce qui fait dire aux ennemis du Saint Siege, qu’en envoiant fes Legats, il ne cherche pas la reforme de fes fujets ; mais fon avantage ou celui des Envoìez de la Cour de Rome : qu’il ne fqair perfonne qui foit plus propre pour cet etnploi que Hugues Archevéque de Lion, qui en fes qu’il y fouffre : il étoit parti pour lui enaller demander la permiffion ; mais qu’étant venu jufqu’aux Alpes ; il n’avoit ofé pafler outre, parce qu’il avoit appris qu’on lui dreffoit des em-bùches fur lechemin, & qu’il lui envoioitGua-lon , qui pouvoit plus facilement que lui paflèr fans étre connu, & qu’il avoit chargé de ce qu’il ■ avoit à dire à Sa Sainteté. Dans la cent-onziéme il prie Daimbert Ar-i chcvéque de Sens d’exeommunier Hugues Sei-gneur duPuifet, à.caufe des vexations qu’ilfai-foit à l’Eglife de Chartres, & d’interdire l’Offi-ce Divin dans leBourg deMerville, qui tenoit le parti de ceSeigneur. Dans la cent-douziéme il écrit à Foulques Doyen de l’Eglife de Paris, qu’il a pù exeom-munier une perfonnequi dépendoitdefonEgli-, fe ; & que non feulement l’Eglife de Paris , mais encore celle de Chartres & plufieurs au-tres ont ce droit. Il l’avertit auffi qu’il fait mal de communiquer avec Hugues du Puifet & fes Adherans. Dans la cent-treiziéme adreflée à Daimbert Archevéque de Sens, il approuve l’éleétion de Manaffes à l’Evéché de Meaux , & dir qu’il eft prét d’aflìfter à fon Ordination , fi elle fe fait dans un lieu où il puifle aller avec fùreté , ou qu’il ait un faufeonduit pour s’y rendre ; finon : qu’il l’approuvera par Lettres. Dans la cent.quatorziémeilécrit à Jean Evéque d’Orleans , qu’il n’a point offenfé le Roi ■, Loiiis, ( c’eftle fils de Philippe, quieft furnom-' mé le Gros ) ; & qu’à l’égard de Hugues du Puifet, &du transfuge qui eft avec lui, il nepeut les recevoir à la Communion , fans qu’ils aient fait une fatisfaétion raifonnable. Par la cent-quinziéme écrite à Daimbert Arche^