! I II J r Jl # i E P 1ER E. tablir les affaires les plus défefpérées: En un mot» toutes ces grandes qualités qui vous ont attiré l’eflime & l’admiration univerfelle, en Suillè, en Portugal, à Venife, en Efpagne, à Rome même, où le concours des plus habiles Miniftres de chaque Nation, femble avoir fixé le centre de la politique la plus fine & la plus déliée. Tant de rares talens, fur lefquels votre modefi tie m’a impofé filence, mais qui malgré elle n’ë-chaperont pas au fouvenir, & je l’ofe dire, à la re-connoiffance de toute l’Europe qui en a profité ; tous ces talens, MONSEIGNEUR, font pour le fuccès de notre Négoce un augure auffi certain que favorable, & doivent fervir à faire con-noître à la France en quelles mains elle a remis les efpérances de fon Commerce. Elles ne feront point trompées ces efpérances. Auffi en vous dédiant l’Ouvrage pofthume de mon Frère, je ne crains pas de vous l’offrir en même tems au nom du Public, comme un jufte hommage dont fans doute je ne ferai point defavoüé, & qui vous eft fi légitimement dû pour la protection que vous avez toujours accordée au Commerce, & pour l’application avec laquelle vous travaillez à le rendre floriffant : Sur tout agréez qu’il foit un gage éternel de mon refpeéb, & une marque de l’attachement inviolable avec lequel j’ai l’honneur d’être, MONSEIGNEUR Votre très-humble & très - obe'ïfTant fèrviteur SAVARYj Chanoine de l’Eglife Royale de Saint Maur. il