5 de ce billet, il hypothéquera , jusqu’à due concurrence r un bien appartenant à lui ou à un de ses amis. L’argent sera déposé dans une caisse , et les billets dan* une autre. A mesure que la Caisse délivrera des actions, elle émettra des billets au porteur et à vue, jusqu’à concurrence des deux tiers des actions délivrées. Ainsi, si, dans le principe , le Public ne prend que deux-cents actions, faisant 3oo,ooo fi\, la Caisse émettra pour 200,000 francs de billets de caisse , et aura , pour en répondre, i.° 100,000 francs en espèces, 2.y 200,000 francs en billets d’Actionna ires, hypothéqués sur des biens-fonds. Chaque billet de caisse de 1,000 francs aura donc i,5oo francs pour sûreté de son payement. L’avantage du Public et de tous les habitons de Turin sera donc d’avoir, dans ces billets de caisse, une augmentation de numéraire , et un numéraire commode, portatif, facile à conserver, à mettre à l’abri des vols, et que l’on peut à tout moment , dès qu’on le désire, réaliser en argent , sans autre embarras, que de le porter ou de l’envoyer à la Caisse. Un second avantage, pour tous les habitans, est d’éviter les frais et les- risques du transport du numéraire , frais qui sont très-considérables. L’avantage pour les Actionnaires , outre celui ci-dessus, qui leur est commun avec tous les habitans , consiste à placer , de la manière la plus solide , leurs fonds à 18 pour J. En effet , la Caisse sur chaque i,5oo francs, provenant des actions, émet un billet de caisse de 1,000 francs; elle emploie ces billets à escompter, à 9 pour f, des effets de Commerce , signés de deux Négociant reconnus solvables. Cet escompte est au profit des Actionnaires ; comme l’Actionnaire n’a donné que 5oo francs 3 avec lesquels on escompte pour 1,000 francs, à 9 pour ~ ; il est clair que ces 5oo francs sont placés à 18 pour moins cependant les frais d’administration.