566 ART. 3 I.y. c.fil, 3 1.2. C. 102. que dit Hérodote 1 qui dit que les Pe'rfes fe do'n^ noient eux-mêmes le nom AV'7"“'’»' Artèens, en Latin Artæi . ARTÆI Murus, ou en Grec A’praiev •:«-ypi, petite Ville, ou Bourg fur le Rhyndacus, dans la petite Myfie. ARTAGE'RA, Ville d’Afie dans 1 Armé-felon Velleius Paterculus qui dit 1 que C. me Cefar fut dangereufement blefsé par un certain nommé Adduus auprès d’Artagéra . Vinet s’efi imaginé que c etoit le meme qu Artaxate , en quoi il s’elt trompé; car Strabonparle de l’une & de l’autre de ces deux Villes, & lesdiftingue : il 3 l.n.p.jîÿ. dit à'Artagérai, qu’il nomme au pluriel Arta- geræ , qu’elle fut portée à la révolte par Ador 4 T.2. p.i6y. qui en commandoit la Garnifon. Zonare 4 nom- me auffi ce Lieu au pluriel, mais au neutre v» ’ApTctyHp«. Où il emploie dans la troifiéme fyl-labe la diphtongue i 1, au lieu de l’y emploie' par 5 b s-e■ *3» Strabon. Ptolomée 5 place entre Arfamofatà & Tigranocerta la Ville Artagigarta auprès du Taurus. Ce changement de quelque lettres n’empêche pas qu’on ne puiife croire qu’il a voulu parler de la même Ville que Paterculus, Strabon & Zonare , mais fi on prétend que c’eil une Ville différente de celle-là, on ne faura plus où chercher l’Artagéra de ces Auteurs, comme le remarque très-bien Cellarius 6. ‘ARTAGIGARTA; j’en ai parlé dans l’Article precedent . Ortclius femble douter fi ce mot ne feroit point à la place de Carcathio-i certa. • ARTAGIRA7, Ville de la Libye intérieure.. ARTAGUS . Bocace dit que quelques-uns donnent ce nom à la Montagne que les autres nomment Argæus dans la Cappadoce. ARTALBINLJM. Voïez Arialbinnum . ARTALESUM., Fortéreffe d’Afie que Pro-cope 8 dit avoir pafsé pour imprenable: elleétoit quelque part dans l’Arménie. 1. ARTAMIS , Village de la Cyrénaïque, danslaPentapole, félon Ptolomée 9, 2. ARTAMIS , Rivière d’Afie dans la Ba-. ¿Iriane, félon le même 10. ARTAMITA. Voïez Arte'mita. ARTANA , en Latin Orta^a , Bourg d’Efpagne auRoïaume de Navarre, à cinq lie-, uës de la Ville de Pampelune, félon Mr. Bau-drand ”. ARTANÆ Thermie. Arifiote nomme ainfi 12 une fource d’eaux chaudes, & minérales qui ne laifloient pas d’être bonnes à boire ; mais je ne fais fi elles ont rien de commun avec l’article fuivant. ARTANES, Rivière de laBithynie. Elle a fon Embouchure dans le Pont Euxin au raport d’Arrien !3. Marcien d’Héraclée H dit Artan-nes, au génitif ’ApT«m>u : il compte delà 290. Stades jufqu’au Port, & au Château de Pfillion. Scylax *5 dit auffi qu’il y a enBithynie une Rivière de ce nom ; mais il écrit Artonnes par un £2 dans la fécondé fyllabe. Arrien cité le premier compte depuis Acra Melaina, c’efl-à-dire le Cap noir, jufqu’à cette Rivière cent cinquante Stades, & delà autant jufqu’au Fleuve Pfillis. Cette différence entre les,290. Stades de Marcien & les 150. d’Arrien d’une Rivière à l’autre n’efl: pas fi contradivfioire qu’elle paraît. Ilyavoitplu-fieurs fortes de Stades, & en divers tems un Stade étoit prefque le double de l’autre, comme je le démontre ailleurs. Arrien met à l’embouchure de l’Artanes un Port propre à contenir de petites barques, auprès duquel étoit un Temple de Vénus. ARTANISSA , Ville d’Afie dans l’Ibériç, iî 1.3. c. n, klon Ptolomée 16, 6 Ge©gr. ant. I.3. C.II. 7 Ptol. I.3 c.6. 6 Ædific. I.3. 9 1-3- c-4- 10 1.6. c. 11 11 Ed. 1703. 12 1(1 KO» bltm. 13 Peripi. p. 13. 14 Peripl. p.69. 15 Peripi. P- 35- ART. ARTASIa Ville delà Sy» r\ q-V.e Part dans le voifinage d’Antioche, rufafimU lueaCTy,r 17 ‘ La Chronique de Jé- 17 1.4. c.7. t vil °U ^}P°Ire de la Croifade parle ainfi de 1 e quelle nomme Arthe'sia’8. Les 18 Chron. Princes étant fortis des Montagnes & du Païs de H“™1?1-“• aDnrb-enf3^60 tou5es ^es troupes qui les fuivoient, necciî, Hel-apprirent de quelques Chrétiens de Syrie qu’ils ^ n etoient pas loin d’Arthéfia Ville bien pourvue in+e‘1‘3‘c‘l8‘ de tout ce quiefi néceffaire à la vie, &ïoffédée par es urcs. Auiïitôt Robert de Flandres fe dé-, tacha de 1 arrnee avec Roger de Rofcit ( Guillau-m,e. de Lyr le nomme Robert de Rofmo, ) & Go-zelon Fils du Comte Cunon de Montaigu , avec miHe cuiraffiers ; & prit le chemin de la Ville s jth^e qUiét01t ent°utée de Murs , deBaftions oc de Tours, & où les Turcs étoient maîtres apres avoir mis les Chrétiens Arméniens en elcla-vage. Lorfqu ils approchoient, les Turcs barricadèrent les portes, refolus de défendre la Vil- ■ le. Alors les Arméniens dont ils avoient déshonoré les Femmes, & les Filles & qu’ils avoient outragez en mille manières, prirent cetteîoccafion defe mettre en liberté. Us firent main baffe fur les Turcs, ouvrirent la Porte aux Chrétiens à qui ils donnèrent tous les témoignages poiïibles de leur reconnoiffance. On compte de cette Ville a Antioche dix milles; ce fut laque mourut & fut enterré Gozélon duquel j’ai parlé. Les Turcs tâchèrent en vain de la reprendre. ARTASIGARTA , ce nom fe trouve dans l’Edition Latine de Ptolomée1? pour lignifier une 19 1.5. 0,13. Ville de la grande Arménie . Orteliusveut qu’on l’éface comme inutile. Il a raifon & ce mot ne s’ell gliffé que par une répétition tranfpofée d’AR-tagigarta , de laquelle j’ai parlé à l’Article d’A r t a g e'r a , &qui eft la dernière Ville nommée par Ptolomée dans le chapitre cité: cela eft prouvéparlapofitionde l’une & de l’autre qui eff la même félon l’Edition Latine, Longit. Lat. Artafigarta 75. d. 20' 38. d. 45'. Artagigarta 75. d. 20'. 38. d. 45'. Cellarius, qui a bien vû qu Artagigarta , efi la même c\\x Artagéra , ou Art agir a, ne laiffe pas de mettre Artafigarta au nombre des Villes inconnues dont aucun autre Auteur n’a parlé. Le mépris qu’il avoir pour les Longitudes & les Latitudes, efteaufe qu’il ne s’eft pas apperçû que c’étoit la même Ville. ARTATUS, Rivière de l’Illyrie dontOrte-lius20 dit que Tite-Live fait mention dans fon 44. livre. Il ajoute que I.igoriusdans fa Carte de la Grèce dit que c’eft le Drin. ARTAUNUM, ancienne Ville de la Germanie , félon Ptolomée 21. On doute fi c’ell préfen- 1.2, c. n. tement Aurach en Suabe , ou Wurtzbourg en Franconie, ou Ortenberg, Bourg dans la Véteravie entre Francfort & Fulde. 1. ARTAXATE, Capitale de l’Arménie fur le Fleuve de l’Araxe. Strabon nous en apprend la fituation en décrivant le cours de l’Araxe. L’ Araxe coule , dit-il 22 , d’Occident en Orient 22 l.u.p.527. jufqu’à l’Atropaténe , oùilfe recourbe vers l’Occident & le Septentrion , & arrofe premièrement Azara , puis Artaxate Ville des Arméniens,. delà traverfant le champ Araxéne il vafe perdre dans la Mer Cafpienne. Pline 23 dit de 23 I. 6. c. 9. même : Artaxatç dans les Campagnes d auprès F Araxe; & Tacite 24 en donne la même idée. 2+ Ahnai. Corbulon , dit-il , refolut d’attaquer Artaxate i. 13. c.39. la Capitale de ce Peuple. On ne mena pourtant pas les Légions par le chemin le plus proche. Car elle n’auroient pû paffer fur le Pont de l’Araxe qui 20 Thefâur.