i Eusthat. in D i ON IS. Perieg. 2 Thefaiu*. 3 Ibid. 4 In Achaï-cis. 5 L-4:c.io. 6 L. 4. ^ L.3.C.13. 8 L-s.c.8. •) L, !4- io i. 5. c. 2. ri Annal.1.2. c.ù. 12 Iliad. 13. 13 In The-mift. 14 L.44.C.4Î. ÆGÆ. être que très-irrité contre fa Fille & fon Ravif-ièur, après la perte de laToifon d’or qu’ils lui enlevoient, & dont la colère devoit être regarde^ comme un danger. 1. ÆGA , Rivie're de Gre'ce dans la Phocide *, àcaufe de laquelle on nomma Ægau.m le Païs d’alentour . Etienne le Géographe dit quelle étoit dans le voifinage de la Montagne de Cyrrha. 2. ÆGA, Ville d’Æmonie, félon Hygin cite' par Ortelius2. 3. ÆGA, félon Iiîdore cite' par le même Géographe d, e'toit une Ifle ou un écueil entre les Iiles deTenedos & deChio; &c’eft de là que la Mer fut nomme' Egée en cet endroit, fi on en croit le même Auteur. ÆGADES. Voïez Ægathes , &Æcusæ. 1. ÆGÆ, ancienne Ville de l’Achaïe dans le Péloponefe. Paufanias 4 dit qu’elle e'toit à l’Embouchure de Crathis Fleuve qui a fa fource dans une Montagne nommée auffi Crathis. Il ajoûte que cette Ville des Achéens n’étoit plus de fon tems qu’un Village dépeuplé. Il ne faut pas la confondre avec Æpium, ni avec Ægira , Lieux voifins, mais différens. 2. ÆGÆ, ancienne Ville de Macedoine . Les Auteurs écrivent diverfément ce nom.. Pline dit ï : Æge' oh l’on enterroit les Rois. Etienne le Géographe écrit A ¡yai ; Athénéei6 Æga, Pto-lome'e 7 Ai’yaiu. Mr. de l’Ifle dans fa Carte de l’Ancienne Grèce écrit Ægæa , & la met aftez près & au Midi du Fleuve Aliacmon. Etienne le Géographe obferve quelle s’appelloitauifi Me-xobotheira . Voïez Ægæa 1. 3. ÆGÆ, Ville maritime de l’Afie mineure dans la Cilicie proche d’Ilfus entre cette Ville & Serrepolis à l’Occident Septentrional delà dernière , & à l’Orient de la fécondé, félon Ptolo-me'e 8.|Strabon 9 & Etienne en font auffi mention. 4. ÆGÆ, Ville de l’Afie mineure dans l’Æo-lide. Seroit-ce ï Ægara de Ptolomée 40 , laquelle étoit voifine de Smyrne & de Magnefie, ou plutôt entre ces deux Villes fur les frontières de l’Æolie ? Suidas appelle la même Ville Ælis. Tacite 11 dit qu’elle futrenverfée par un tremblement de terre ibus Tibere. 5. ÆGÆ, Ifle vis-'a-vis de l’Eubée . Hefy-che en parle, & peut-être eft-ce la Ville Ægæ , qui étoit dans l’Eubée, félon Etienne le Géographe & de laquelle Homère 12 fait auffi mention; lors qu’il dit que Neptune aïant vû du haut d’une Montagne de Samos la défaite des Grecs par les Troïens, fit trois pas, & qu’au quatrième il arriva à Ægæ. §. Etienne nomme encore plufieurs autres Villes de même nom, à favoir 1. dans la Locride : 2. dans la Lydie : 3. dans la Myrrhine Contrée de la Troadet 4. dans la Cherfonefe de Thrace : 5. dans l’Etofie. Plutarque ' 3 fait mention de cette dernière qui eft auffi nommée Olenus . ÆGÆA, Ville de l’Emathie, ou de la Macedoine propre. Juftin dit qu’on la nomma enfuite Edessa . Mr. de l’Ifle dans fa Carte de l’ancienne Grèce dit : Ædæas pojiea Edessa . Berkelius, Commentateur d’Etienne, lui donne encore les nomsfuivansBunoMus, Buno'mea, &Pella, & il fe fonde fur ce qu’Etienne dit à l’Article de Peila, que cette Ville avoitété nommée Bano-mus, Bunmoia & Edeffa. Il ne faut pas pour cela confondre cette Ville avec Pella qui étoit au Sud-Eft & beaucoup plus proche de la Mer. Mr. de Fille diffingue Ægea fur l’Aliacmon d’ÆûEAs, ou Edessa qu’il met beaucoup plus au Nord dans la même Province, & qu’il arrofe d’une petite Rivière qui coulant vers le Midi fe perd un peu audelfous de cette Ville dans le Fleuve Erigon. Berkelius renvoie *4 à Tite Live où l’on trouve, Tom. /. Æ G 99 15 L. 1. 16 Furetio-r e Di£l. au mot Æge'. 17 Voïez Plutarque , Vie de T lie-fée . dit-il, une agréable Défcription de cette Ville. Cet Hillorien ne parle point dÆgée, ni ¿’Edejfe dans l’endroit cité , mais de Pella proprement dite. Cela fe voit par ces paroles. Conful h Pyd-na profecius, cum toto exercitu die altéra Pellam pervertit . S’il étoit queftion de Pella nommée Ægea ou Ægeas l’Armée aurait fait du moins cinquante milles Romains en deux jours & pafsé deux Rivières, au lieu que de Pydna à Peila, il n’y avoit que vingt-cinq milles Romains. ÆGÆONIS PROMONTORIUM , ou Promontoire d’ÆcEON . Appollonius & fon Scholiafte le mettent à l’Embouchure du Fleuve Rhindacus. ÆGÆUM MARE, en François LA MER E G E'E, quelques-uns écrivent Æge'e, entre àutres Mr. Toureil dans fa Traduction de De-mofthéne . Son nom moderne effc FArchipel . Cette Mer ell la partie de la Mer Mediterranée renfermée entre laNatolie à l’Orient, Fille de Candie au Midi, la Morée , la Livadie, & la Macedoine à l’Occident, & la Romanie au Nord . Les Turcs la noment Acdengkis, ou Mer Blanche par oppofition au Pont Euxin qu’ils appellent Ca-radengkis, c’eft-à-dir e. Mer Noire. A en croire les Poètes 16, il faut chercher l’origine de fon nom dans la Mythologie . Ils feignent que fous le Régné d’Ægée Roi d’Athènes , Minos Roi de Crète déclara la guerre aux Athéniens, & qu’ aïant eu l’avantage, ceux-ci ne purent obtenir la paix qu’a des conditions très-dures *7, dont l’une fut que. chaque année Athènes envoïeroit fept jeunes hommes des plus-confidérables Familles de la Ville pour être livrez auMinotaure, On tirait au fort les Vidâmes infortunées qui dévoient être facrifiées au Monftre, & il y avoit déjà trois ans que Fon païoit ce cruel tribut. La quatrième année Thefée fils aine' du Roi Ægée fut un de ceux fur qui le fort tomba. Son pere en conçut un chagrin mortel, & fa douleur fe déclara jufques dans l’équipement & dans les agrez du Vailfeau qui devoit porter fon fils. Il fit faire tout en noir, voiles, cordages, tout étoit de cette couleur. Une perdit pourtant pas toute efperance, & ordonna à fon fils, que s’il revenoit vainqueur du Minotau-re, il eût foin de faire changer la voile, & d’en mettre une blanche à fon Vailfeau au lieu de la noire pur annoncer de loin fa viftoire. Thefée vainquit en effet en fuivant les confeils d’Ariane 3 mais les tranfports de joïe lui firent oublier la précaution que fon pere lui avoit recommandée en partant. Ainfi Ægée apercevant du haut d’une Tour le Vailfeau revenir comme il étoit parti avec les voiles noires, ne douta point que fon fils n’eût péri ; de douleur il fe précipita dans la Mer. Les Athéniens pour confoler leur Libérateur de la perte de fon pere, firent l’apothéofe de celui-ci , l’érigerent en Dieu de la Mer & en Fils de Neptune, & donnèrent fon nom à toute la Mer voifine. ,s D’autres tirent l’Etymologie de ce nom, à' Æge on un des Géants qui firent la guerre à Jupiter, & d’autres ‘9 d’une Ægea Reine des Amazones. Le Scholiafte d’Apollonius prétend que cette Mer a pris fon nom d’une petite Ifle voifine de F Eu bée, & qui s’appelioit Æga. Le même raporte un autre fentiment qui lede'rivoit de Carifte Ville de l’Eubée qui s’appelloit Ægæa. Strabon 20 raporte l’origine de ce nom à une Ville de l’Eubée qui fe nommoit Ægæ, & ailleurs 21, à ün Promontoire de l’Æolide nommé Æga ; Pline 22 à un Rocher nommé Ægé qui eft entre ^ L.4.C.11. Tenedos & Scio . D’autres difent qu’Ægée eft un furnom de Neptune qu’on a donné à cette Mer. D’autres le font venir de je ne fais quelle Chèvre qu’ils furnommentpercania. D’autres difent qu’on Fa donné à cette Mer, parce qu’elle N - 2 s’agi- 18 Di£l. de Trévoux au mot E g e'e . 19 F e s t u s in voce Æ-GÆUM, 20 L. 8. 21 L.13.