P A L. PALSEY , ou Pasley , Ville d’Ecoffe dans i Eaf prc- la Province de Cleydsdale 1 fur le Cart. Elle é-b"toit autrefois célèbre par une belle Abbaïe de 1’ Ordre de Clugny. Elle donne aujourd’hui le titre de Baron à la Famille d’Abercorn , qui eft une Branche de celle d’Hamilton. Les environs de cette Ville font agréablement diveriifïez de Collines, de Vallées & de Forêts. PALSISIUM , ou Palsatium , Ville de 1’ 2 Lîb j.e.ij. Italie Tranfpadane félon Pline 2: elle ne fubfi-île plus. PALTOS, ou Paltus. Voïez Boldo. PALUAU, petite Ville de France, dans le l?eUr?Adé°|Ia ®crrF 3^leélion deChâteauroux, fur l’Indre. France j t. 7, La Paroiffe ne contient que cent quatre-vingt p-5«- feux & environ huit cens Habitans. Cette Vil-a DefcrJe la ]e} qUe Mr. de Longueruë 4 qualifie iimplement i.rp! 130.Jn' 4e Château, étoit fortifiée du tems du Roi Philippe Augufte , qui la reprit avec Mant-Luçon fur les Angîois en 1188. Paluau fut érigée en Comté en faveur d’Henri de Buade Viceroi de Canada. PALUD , Lieu de France dans la Provence, au Diocèfe de Riez: il eft fameux par fes cavernes. PALUDE, Ville d’Afîe avec titre de Principauté dans les Etats du Turc, au Gouvernement d’Erzeron , au Midi de cette Ville , fur une Montagne, près de l’Euphrate. Paul Lucas 5 Voï. du Le- s dit que la Montagne fur laquelle ell fituée vant, 1.1. c. palude eft prefque efearpée de tous les cotez. 2+’ En entrant par la première rue, on trouve des chemins fort étroits, bordez de précipices afreux, & il n’y a qu’une petite voye le long des Mai-fons qui ne font bâties que de terre. La Ville ell allez peuplée. Le Prince à qui elle obéit y laiffe vivre tous les Habitans dans une entière liberté de Religion, fans favorifer les Mahomé-tans plus que les Chrétiens. Us y boivent tous également du vin , & il y a plus d’Arméniens que de Turcs. Le Château de Palude ell fifort par fa fituation que des Armées très-groffes envoyées par le Grand-Seigneur l’ont attaqué plu-fieurs fois inutilement. Le Prince ne reconnoit en rien le Grand-Seigneur , & ne lui a jamais voulu payer aucun Tribut, quoiqu’il foit au milieu de fes Etats. Il conferve ainfi fa liberté à la faveur de fon Château où il fe tient toujours. Cette Fortereffe qui efl d’une ftruclure fort ancienne eft bâtie fur le haut d’un rocher efearpé de tous les cotez . U n’y a qu’un chemin très-étroit pour y aller , & la porte eft taillée dans le roc . Il y a même fur le haut de ce rocher de la terre qui pourrait produire de quoi nourrir une petite Garnifon. On dit que c’eft dans la Ville de Palude qu’ont été inventées les premières lettres Arméniennes. 6 Corn.d'iA p alu ELLE , petite Rivière de France 6, fur des Mé- au païs ¿e Caux en Normandie. Elle a fa four-fez 'fur les ce un peu au-deffous de l’Eglife Paroiftiale de lie«* • St. Mellon , arrofe St. Riquier , paffe par les Moulins & les Ponts de Grions & d’Ourmefnil, Herville, Hanonart, Grainville-la-Teinturiere, le petit Motteville, Barville, Cani, Crofville, Vitefleur & Paluel ; & après un cours de quelques lieues dans un V allon affez refferré , elle entre dans la Manche ou Mer Britannique, une lieue au deffous de l’Eglife de Paluel. Cette petite Rivière eft renommée par les excellentes truites qu’on y pêche. PALUMBINUM, Ville d’Italie : Tite-Li- 7 Lib.io.c. V£ 7 ja met cjjez ¡es samnites & dit quelle fut 45' prife par Carvilius. PALUS, Ville aux environs duPeloponéfe, 8 Lib.j.c.j. félon Polybe 8. Curopalate en fait un lieu ma- Tom. VIII. AL. ritime avec Station, dans le Peloponéfe ; mais Cedrène écrit Helor au lieu de Palus ; Ortelius croit qu Helos eft la véritable Orthographe . Voïez Paloenta . Le PALUS-MEOTIDE , en Latin Palus Mœotis ; grand Golphe, ou Mer, entre l’Europe & l’Afie, au Nord de Ja Mer noire , avec laquelle le Palus Méotide communique par le moyen d’une embouchure appellée anciennement le Bofphore Cimmérien . Les Anciens lui ont donné tantôt le nom de Lac , tantôt celui de Marais. Pline v & Pomponius Mêla 10 fe fer- 9 Lîb. ». e, vent indifféremment des mots Lacus & Palus ^ Hb- S* pour défigner cette Mer . En effet on pourrait io Lib.i.c., ne la conliderer que comme un grand Marais, *• & *• attendu le peu d’eau qu’on y trouve en plufieurs endroits. Lucain dit 11, ” Lib.*.v. «41. Pigra Palus Scythict patiens Mœotica plaujlri. Les Grecs comme Strabon 12 , le Periple de 11 L‘b.*,p. Scylax *ï & Ptolomée '4 défignent cette Mer 'îj'pa„. par le mot de xi y. vu qui répond aufti au mot 14 Lib.3, cl Marais. 9. Depuis F Ifthme qui joint la Cherfonnefe Tau-rique au Continent, jufqu’à l’embouchure du Ta-naïs, aujourd’hui le Don , le Palus Méotide s’ étend du Sud-Oueft au Nord-Eft . Strabon lui donne neuf mille Stades de circonférence, & le Periple de Scylax juge que fa grandeur répond à la moitié de celle du Pont-Euxin ; mais ni l’un ni l’autre n’ont touché le but, &il ne leur étoit guère aifé de marquer au jufte l’étendue d’un endroit peu connu & habité par des Nations barbares ; puis qu’aujourd’hui même tous les Géographes ne font encore pas d’accord fur la véritable grandeur du Palus Méotide . Les Peuples qui habitaient fur fes bords étoient appeliez anciennement MæOTJF. , MîEOTICI &M.40-tidæ . Ptolomée qui a décrit la Côte du Palus Méotide y met les Lieux fuivans „ P Dans laSarma-tie Européenne, Nova Mania, L’Embouchure du Paftacuiy Lianum, L’Embouchure du Bycus, Acra, L’Embouchure du Gaus y Cnema, Le Promontoire d' Agarum^ depuis l’Ifthme<¡ Lucus-Saltus-Dei, jufqu’au Ta-naïs. L’Embouchure du Lycus, Hygris, L’Embouchure du Poritur, Caroea, L’Embouchure Occidentale du T annis, L’Embouchure Orientale du Tanaïs. Dans laSarma-tie Afiatique , depuis le Ta-naïs, jufqua F entrée du Bof-] phore Cimmé- I rien. ~Paniardts, L’Embouchure du Marabius , Patarve, L’Embouchure du Grand-Rhombttus, L’ Embouchure du Theopba-nius, Azara, L’Embouchure du Petit-iî^oiw-i bit us, Azabttefmiflra, Tyrambe, L’ Embouchure de ï Attici-tus, Gerufa, E a L’En*-