140 Sophie, Kioflendil, Morca, Alexandrie d’Epire, Tirhala, Siliftra, Nigheboli, Uchri, Aulona , Jania, Hbrazam, Tçhirmen, Salónica, Vize, Delunia, Uskiup, Kerclefa, Dnkakin, Vidin, Alahegizar, Serzerin, V altearin, ROM, 337 48 ïoo 19 z6 75 6o 6o 68 62 i8 20 36 20 24 2Q X 10 vj 27 17 ÏQ 1788 1017 242 205 523 432 344 342 489 345 138 23® 262 79 ï65 344 18 53 225 5°9 225 P7 Les Gebelus des Z aims font 4300 Ceux des Tima-riots font 16388 En tout 20688 Mais le nombre ordinaire des Zaims & des Ttmanots, a-vec leurs Gebelus eft environ de trente mille deux cens hom-mes 30200 h A quoi on joint les Soldats du Begler- RO M. Voyage de la Terre Sainte. François I. y mif la première pierre en 1 <2o X d=^^NU/-AGER ■ C»to„ de la Perlé j“ fÎf ,d“cc.d'sRoniains, près de Rhal-t d« Data » Voyez ! Article rLS*,* * ddcm “ PlJS' * *»• '»• J.C. 4. beg, des Sangiabegs & des autres Officiers qui font ordinairement 2500 Ainfi la Milice entretenue de ce Pays-là peut être de 32700 ou 33000 hommes, a Thefaur. Cela fait 1075. Ziamctr & 8194, T ¡mars. Outre cette Milice de Romanie, il y en a une autre forte qu on appelle Jureghian, ou Jumeler ; ceux qui la compofent po/fédent leurs Terres en fief de pere en fils de font environ 1294. Familles, 1 Mas.m ROMANO, Ville d’Italie dans la partie samaff Orientale duBergamafc, fur une Rivière qui coule entre le Serio de l’Oglio. Cette Ville elf fort peuplée & a un grand trafic, On y tient trois fois la femaine un Marchéde grains, qui donne^ prefquede quoi vivre à tout le Pays parce qu’il y vient fouvent du bled du Milanez, du Cremonois de d’autres Pays voifins ROMANIOPOUS, Ville d’Arménie , félon Ortehus 2 qui cite Curopalate. ROMANS, Ville de France dans le Dau-phinGj Sç la, fccondç Ville du Viennois 9 avec Jufiiçe Royale non reifortilfante. Elle eftfituée fur l’Ifere, fur laquelle elle a un Pont, Scelle eii a trois lieues du Rhône à dix de Gréno-ble, dans un fort beau Pays, Elle ne cedoitau-rue , uacr. Vetois ni en richeffes 3 ni en aucun autre avance ¡¡»France, tage aux autres Villes de la Province j maisel-'.p. le a été fort diminuée par les défolationsquelle a iouffertes durant les Guerres Civiles pour la Religion. Elle doit fon origine à un célèbre Mo-nallère qui y fut fondé, fous le Régné de Charlemagne, par St, Bernard Archevêque de Vienne, dans Je commencement du neuvième fiècle. Les Moines dans la fuite ont été fécularifez j & la Menfe Abbatiale a été unie à l’Archevêché de Vienne . Les Archevêques avoient à caufe de cette Dignité Abbatiale toute Juilice & le haut Domaine de Romans, dont le Pape Clément VI, dépouilla ces Prélats & leur Egli-fe pour en revêtir le Dauphin Humbert en 1344. un peu avant que ce Prince tranfportât fes Etats aux Princes de France. Il y a encore une autre Abbaye d’Hommes de l’Ordre de St, Benoît, dédiée à St, Juif & fondée par Béatrix de Hongrie Mere de Humbert II. en 1532. Il y a encore divers autres Couvens, De l’autre côté de 1’ Ife're , Romans a un Faux bourg que l’on appelle le Pe ace . Cette Ville eft un Gouvernement particulier duGou-vernement Militaire de Dauphiné. On remarque a Romans un Calvaire modelé fur celui de Te-rufalem par Roman & Boilin, qui avoir fait le 3 Longue-rue , Defer. 3“ .i?^SSs,uifoisETr qui croit que c’eft la Ville f M?rtyroi.ju. die ta appelles *121’ ce que c etoit une Colonie confidérable Z Romains, ou parce quelle avoit été fidèle à fes Maures _ Mais Ortehus « veut que Romatiana « Thefaur. Civitas foit Je Port Komat/nur de Pline. Dans ce cas elle pourrait tirer fon nom du Fleuve R0-matinum , qui mouille la Ville de Concordia & qu on appelle aujourd’ hui Lemene ou L/me-ne, ROMATINUM FLUMEN. Fleuved’Ita-Jie dans la Carme, félon Pline. 7, qui connaît 7 L.3.c. 18. une Ville de meme nom fur Je bord de ce Fleu-ve vers fon Embouchure. Ortelius « croit que « Thefaur. la Ville^ eft celle dont il eft parlé dans 1’ Article precedent A l’égard du Fleuve on le n°oZLcU;°rUrm, 1UÔ ^emcne, ou Limene. ROME, Ville d Italie, autrefois la Capitale d un célébré Empire auquel elle donna ion Nom, & aujourd hui Ja Capitale du Monde Chrétien. Amulms XIX. Roi des Latins , a-yant chafle du Royaume fon Frère Numitor, obligea Silvia fa Nièce de fe faire Veftsle afin que Numitor n’eût point de poftérité ’ Silvia fe trouva groffe & enfanta Remus & Komulus. Amuhus pour les perdre ordonna qu on les jetterait dans le Tibre, mais un Berger nomme Fauftulus en prit foin & les éleva E-tant devenus grands ils tuèrent Amulius leur Oncle; & rétablirent Numitor leur Ayeuldans le lrone. Celui ci propofa à fes Petits-fils d’ aller faire un etabhftement ailleurs. Remus & Komulus y confentirent de reçurent du Roi pour la nouvelle fondation le Pays fitué au voihnage du Tibre, où ils avoient été jettez par les flots & ou ils avoient été élevez, Nu-mitor fournit aux deux Fondateurs des outils a remuer la terre, desEfclaves de des Bêtes de charge U joignit à tout cela une permiftion a tes Sujets d accompagner les deux Princes . Quelques Familles des plus iliuftres de entre autres pliffieurs de celles qui defeendoient des mn?,lfnnfmvirent,,Ie fort Remus de deRo-re nliK ?U ttmS d Au§ufle on comptoit enco-•flra C!n:iUfnte Maifons ifluës deTroye qui fubfiftoient dans Rome depuis fon preinier etabljftement. Cette poignée de gens iortis d’ Ata n ètoit pas fuffiï,„?epour Æîïïci Ionie tant fou peuconfidiraMe. les deuxFnf-res rafTemblerent donc tout ce qui fe trouva d’ Habitans à Pallantium de à faturnia deux Bourgades érigées, celle-là par Evandre & cel- e'n ePnrd S 3rieiS AboriSenes . Hs féparé-tn d.eux bandfs ceux qui dévoient travailler a la nouvelle Ville, l’une fous Romu- ] i> f ' y lxxv ) I UJ s , autre fous Remus, Mais ce partagepro-duifit une desunion & une rupture , tant entra les Peuples qu’entre les Frères, La rupture éclata lorfqu il fallut convenir du lieu oùl’ on établirait la Colonie . Romains avoit préféré le Mont Palatin , parce qu’ au pied de cette Montagne l’eau du Tibre qui y faifoit un Coude avoit dépofé les deux Jumeaux fur la