S 2             AM.
ouvrir les obftruétions du foie 8c des autres vif-ceres , en actenuanc & détergeant, & pour amolir toutes fortes de durerez particulières, 8c celles des nerfs.
AMYGDALATA, orum, plur. Amandes.
  Les amandes & les émuliions font prêque la même chofe , excepté, que les amandes font bien plus aifées à faire , & beaucoup plus communes que les émulfions. Pour préparer les amandes* on prend deux onces d’amandes douces écorcées, qu’on pile exaétement dans un mortier de marbre avec un pilon de bois » & qu’on dilfout par après dans huit ou neuf onces de décoétion d’orge mondé, ou dans de l’eau de poulet, ou de veau* puis on paife le tout dans la colature; on dilfout une once de fucre blanc , avec un peu d’eau rofe ; on y peut dilfoudre une once de fyrop violât, au lieu de fucre ; ou une once de fyrop de nymphe, ou de pavot blanc , lors qu’il en fera befoin. Ces fortes d’amandes font nourrilfantes & rafrai-chilfantes, elles font fort bonnes pour faciliter les crachats de ceux qui font travaillez de la toux, pour provoquer le fommeil, & enfin, pour, conferver la fanté, 8c entretenir l’embonpoint de ceux qui fe portent bien.
  Pour fçavoir comme il faut écorcer les Amandes. Voitz dans la diétion ArnygdaU.
A M Y L U M, li- Amidon.
  L’Amidon fe peut faire de plufieurs fortes de grain ; mais le meilleur eft. celui qui fe fait de froment, qui aura été arrofé d’eau cinq ou iix fois, & quand à force d’être arrofé, il eft mollifié, on fait écouler peu à peu ladite eau fans la pref-fer, de crainte que l’épaiifeur, 8c ce qui eft comme la crème du blé, ne forte. Et lors qu’on voit