Ko                   al;
mires, il^orrigent ï’c-xcez d’une qualité pi'e-micre,               Nature.
A L T E R7l Î1X), ont s. Alteration.
    Ce mot d'A'lra^biS^^fëxprend en deux façons ; fçavoir philofophiquement, & pharmaceutique-ment. En premier lieu , les Philofophes difenr, que ^altération eft une intenfton ou remiflîon de quelque qualité en un fujet, qui pour cette rai-ion eft dit altéré. Que fi cette alteration eft fi grande, que le fujet en foie éfeéfcivement altéré dans fa fubftance » jufqu’à changer de nature, ils apellent cette alteration > corruption, ou génération ; ( l’alteration n’étant proprement que des qualitez } & la génération & corruption de la fubftance. ) Mais pharmaceutiquement ( comme elle fe doit entendre ici ) les Artiftes, ne confi-derant pas fi proprement la fubftance> ni l’alteration , comme font les Philofophes , prenent la corruption, pour alteration , & certains accidens pour la fubftance ; & ainfi alteration en Pharmacie j eft une mutation qui arrive au médicament, tant en fa fubftance qu’en fes qualitez. ALTERCUM, ci^ou Hyofciamus. Vokz Hyofciamus.               •
ALTHÆ A ,~eœf ouibïfcus & Ebifcus, ou Arifl-Alth&a. La Guimauve , ou l’Althea.
    L’Althea eft une herbe fi commune, &: fi connue d’un chacun, qu’il n’eft pas befoin d’en faire la defeription. Nous nous contenterons de dire, que c’eft l’une des cinq herbes émollientes.
    En Médecine, on fe fert de la racine, des feuilles & de la graine de cette plante.
    Ses qualitez ôc proprietez , font d’être tempérée en chaleu r & fecherefie. La racine & les feuilles eu font émollientes ; c’eft; pourquoy , il