94 qu’ils enflamment et rendent érèsipelateuse; sur les yeux qu’ ils paralisent ou brûlent pour ainsi dire ecc. ¡ . On reviendra ailleurs sur ces diets de la chaleur comparés à ceux du froid. A l’égard de celui-ci, soit qu’on le considère comme un agent positif, soit qu’on ne lui accorde qu’une action négative , par la privation du calorique , on ne peut méconnoitre que cette action sur le corps vivant, ne soie, sous plusieurs rapports, phisiquement et médicinalement comparable à celle du chaud. Par les mêmes expériences ra-pellées cy-dessus, et faites au sujet de ce dernier, on s’est assuré que le corps humain a également la propriété d’engendrer de la chaleur, soit en décomposant l’air vital dans la respiration, soit par toute autre voie encore inconnue; que par conséquent il peut se garantir du froid, comme du chaud excessif, et par là maintenir ses proportions naturelles, au milieu de toutes les variations de la température atmosfêrique, et même des températures factices. Enfin 1’ un des principaux fondements de la vie animale consiste dans cette capacité , jusq’ à présent inexpliquée , de conserver le même dégré de chaleur, dans les divers et très différents dégrés de température, non seulement du même milieu, mais encore des milieux de nature, de densité , et de pesanteur très différentes. C’est sur ce principe que sont établis les effets divers des intempéries opposées,