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               ient enfin rétablies à la même place, et à la même hauteur.
                  Quant à la largeur de chaque Lagune, elle est prise du littoral ou bord continental, aux Isles allongées qui la séparent de la mer, et qui y forment autant de ports ou d’anses . Cette direction est partout de 1’O. à l’E. ; tandis que le littoral intérieur et extérieur, ont leur direction du Midi au Nord , dans une forme pourtant sémi-circulaire ou semi-elliptique : de Brondolo, par éxem-ple, au port de Malamocco, de Fusina à Altino ; d’ici à la Livenzu, et jusqu’ au Lizonso, cette courbe elliptique est de plus en plus sensible. Les Lidi, qui de Mcdamocco, montent vers le haut, s’apellent de Lio, Fignole, S. Eramo, Tre parti, Cavallino, Lio rnaggiore, et Piave. Ces derniers également divisés par divers ports, sont aussi l’ouvrage du Sile, de la Piave, de la Livenza, et autres fleuves ultérieurs ; comme ceux du bas sont l’ouvrage de la Brenta, du Bacchiglione, de 1’ Adige, et principalement du Pô, dans ses diverses excursions et embouchures, ainsi que nous l’avons déjà dit. Rapellons encore que ce qu’ on apelle ici bord interne du continent, n’ éxiste proprement que dans les parties où il y a des estuaires ou Lagunes salées ; telles que celles de Commacbio, de Venise, de Caorle et de Grado. Entre l’une et l’autre, il y a toujours un pays plus ou moins submergé et rempli de marais fluviátiles. Cet espace non laguneux, et plus ma-