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correspondent. De là il conclut que pour avoir une bonne histoire météorologique d’un pays quelconque, il faudroit en avoir des bonnes cartes hydro-graphiques, et Minéro-graphiques. Ses observations personnelles 1’ ont convaincu que les directions non seulement des petits nuages, et d’autres météores passagers , ou accidentels , mais même celles de grands orâges et des tempêtes, changent et se modifient dans leur passage de la Mer à la Terre , et de celle-ci à celle-là, selon le passage, et les directions des grands corps de mines , et de leurs ramifications ; comme aussi selon leur prolongement d’un Continent à l’autre, à-travers les bassins des Mers et les chaînes de montagnes. A cette Topographie Minéralogique, souterraine et sous-marine, correspondent encore, comme je l’ai déjà dit ailleurs, d’autres phoenomênes météorologiques; par exemple celui très remarquable des apparitions lumineuses et ignescentes, connues, en Italie sous le nom de Fate murgane, o mutate ; phoenomêne que j’ai observé bien, des fois en Calabre, en Sicile, ainsi que sur le littoral du Golfe de Naples, et toujours dans le voisinage des grands dépôts des mines, ou sur les régions à demi-volcanisées, Ce phoenomêne aerien, qui est surtout observable au lever du Soleil, comme les aurores boréales *à son coucher, annonce infailliblement, selon M. Gioyene, le très prochain changement de