i ment d’ailleurs les tables comparées de météorologie locale, et les observations particulières de médecine pratique. L’objet n’est point ici d’entrer dans les détails ni des unes ni des autres, et encore moins de donner ce que depuis Hippocrate, on a appellé Topographie Médicale, de aère, locis, et aquis. Il suffit des généralités régionaires et stagionaires; de celles qui fondées sur les vrais principes de la physique experimentale, sont en même temps confirmées par les résultats de l’observation Clinique. C’ est surtout dans les objets de cet ordre, dont les limites respectives sont difficiles à saisir, à assigner, qu’il faut craindre deux excès également dangereux, et peut être également familiers à ceux qui font des recherches sur la nature des climats : celui des généralités trop abstraites, trop vagues, qui conduisent à tout confondre; et celui des particularités trop minutieuses, trop recherchées, qui finissent par n’apprendre rien de ce qui est vraiment utile. Dans le tableau général du climat de l’Italie, on a vu les grands traits qui caractérisent celui de la Lombardie, et ceux aussi qui distinguent ses diverses parties, en effet très distinctes entr’ elles. On a vu le concours des causes qui y entretiennent plus qu’ailleurs, et comme état permanent, une surabondante humidité terrestre, et atmosphérique; une ventilation variable, et souvent opposée; une évaporation énorme et géné-