4 rale, proportionnée pourtant à l’insolation, et â la ventilation combinées; une restitution, ou chiite d’eau atmosphérique, également proportionnée à cette évaporation, et à la réaction des chaines montueuses. Mais parmi toutes les formes de météores aqueux, qui manifestent cette circulation constante de 1’ humidité, ascendante et descendante, la plus habituelle sans doute, et la plus universelle dans la Lombardie, c’est celle des brouillards, de toutes les espèces, comme de tous les étages. Et d’un autre côté à cette circulation d’eau sous toutes les formes vaporeuses, pluviales , nébuleuses et autres, tiennent aussi le passage rapide, le transport alternatif de l’électricité d’une région à l’autre, ses congestions, ses décharges, ses explosions éclatantes, avec l’appareil des météores ignés , et orageux , ou bien son soutirement, et sa dispersion insensible. Enfin du concours de ces mêmes conditions, et dans le sein de cette mer d’exhalaisons de tout genre, ”U milieu de ce flux et reflux perpétuel de vapeurs, tantôt ventilées, tantôt stagnantes, mais toujours surchargées d’eau, dans les divers états de suspension, de dissolution, et de combinaison; état incessamment variable de 1’ un a l’autre, on voit se succéder avec plus ou moins de rapidité, de fréquence, et d’intensité, cette foule de météores , ces vicissitudes d’intempérie, dont les unes sont propres à propager, et d’autres à corriger