A L’EXPOSITION UNIVERSELLE. 303 Hire, si ou lo compare à celui des constructions ordinaires en bois. Cette disposition no peut manquer d’avoir de l’avenir. Carrosserie. La carrosserie compte, à l’Exposition , 76 exposants, dont 33 Français, 14 Anglais, 6 Belges, 5 Autrichiens, 3 des Pays-Bas, 1 des États sardes, 2 du Canada, 1 Suédois, 5 Norvégiens, 1 Mexicain et enfin 1 Hambourgeois. Leurs produits sont au nombre de 87, comportant : 5 voitures de gala, 1 berline, 2landeaux, 23calèches, 10 coupés, 7américaines, 6 phaetons , 5 victoria, 5 cabriolets à quatre roues, 2 tilburys, 2 voitures de chasse, 2 breeck, 4dog-cai t, 1 cab, 1 char à bancs, 1 omnibus, 3 voitures de fanlaisie, 3 véhicules dont l'usageest spécial au pays de provenance, eteniin3 traîneaux. Il est à remarquer que les spécimens envoyés par les quatre premières nations se rapprochent pour la plupart des formes adoptées en France, et que les différences que l’on remarquait autrefois à cet égard ont presque complètement disparu ; il est certain qu’en imitant les formes françaises les produits de nos voisins ont beaucoup gagné en légèreté et élégance. Il est juste cependant de dire que ce progrès paraît moins sensible chez l’Autriche, car si une ou deux de ses voitures sont construites avec légèreté, la plupart ont conservé la lourdeur et les formes disgracieuses de l’ancienne carrosserie. Ainsi, il existe certainement une différence très-marquée sous le rapport du goût entre la voiture d’apparat du maire de Vienne, de MM. Laurenzi etCie, et les voitures d’apparat exposées par MM. Clochez, Leclerc , de Paris , et Goner frères, de Bruxelles. Autant cette dernière est légère, gracieuse de forme et flatte l’œil par l’heureuse disposition de ses ornements, autant la première, qui lui est certes supérieure comme richesse de détail, choque le regard par le mauvais goût de ses décorations et la lourdeur de la galerie qui la surmonte : ce couronnement peut avoir son mérite, mais il serait mieux placé sur un autel que sur une voiture. Le royaume des Pays-Bas est plus exempt des reproches que nous faisons à l’Autriche, et nous devons reconnaître que la carrosserie de MM. Hermann et Cieest bien traitée. Il est pénible, à côté des efforls tentés par les autres con-