La Théologie Scholajhc/M- J 3 âchevé de Tes ouvrages au dehors. Que le delfein de cette haute entrepriie a efté fa propre gloire, l’etroite & amoureure alliance qu’il vouloit contracter avec l’homme, fe donnant à luy en toutes maniérés : & le deiîrpayant Tes dettes avec fon propre fane, ¿’effacer fes pechez, de fatisfaireà fa Juftice offenfée par la de-fobeïffance des premiers Parens ; & le remettant en tous fes droits, de le rendre capable d’heriter la gloire éternelle. Apres ce decret & ces fuites l’on fait voir que ce Myftere qui fait un homme Dieu, eftunechofepollible, puisqu’elle n’enveloppe aucune contradiction. Qui au refte c’eft uneadion digne véritablement de l’amour, de lafagelfe & de la puilfance d’un Dieu. Qifaprés la vie que Jesus a menée fur la terre durant l'efpace de trente-trois ans trois mois, toute éclatante de fainteté, de dodrine & de miracles j fa mort mefme non moins douloureufe qu’ignominieufe fur laC roix dans le Calvaire, eft la plus grande preuve de la Divinité de cet adorable Crucifié. C’eit le ciment de la vraye Religion,. & une obligation indifpenfable à tous les Chrétiens ¿e ne reconnoitre déformais d’autre falut ny d’autre perfedion que