il yicadcmte des Sciences, Ptolomée Philadelphe Roy d’Egypte voulant enrichir fa fameufe Bibliothèque d’Alexandrie, le grand P relire Eleazard choifit fix D odeurs de chacune des douze Tributs ou Lignées, qui faifoient en tout le nombre de S eptante-deux. On les enferma chacun en la chambre leparée, dans une petite Illeproche d’Alexandrie. Et juftementau bout de foixante-douze jours, chacun rendit faTradudion avec un fucccz Ci unanime, que l’une n’avoit pas un mot different de l’autre. L e Livre de la mort de Molle remarque que ce divin Legiilateur, n’employa qu’un feul jour à traduire la Loy en foixante-dix Langues. Le; Nottes ajoutent que per-fonne ne pouvoit eltre Roy, s’il n’avoit la connoillance de toutes ces Langues. De mefine le Nouveau Teilament a fes quatre Evangelifles, qui publient la loy & la vie du Melïïedans leurs Evangiles. Ce mot d’Evangile, lignifie une bonne nouvelle : le prix que l’on donne, ou les facrilîces que l’on fait pour une bonne nouvelle. Entre plulieurs Evangiles* qui ont couru en divers liecles, l’Eglile s’ell rell’errée dans le nombre de quatre, qui ell celuy de perfection. Ce qu’elle fait peut-ellre parce