IV $ V I S PE V E DIT EUR. Perfdnne en queftion, mais Suffi à tous ceux qui fo plaifont à s’occuper du Jardinage. Dans cette vue je n’ai pas celle de prier inilamment l’Auteur de m’en donner la permifïion, laquelle il m’a enfin accordée, plus pour s’épargner la peine de tirer pour un chacun desdeiïèins de fos Serres à Vignes, tant de celles qui font échaufées par le Soleil que de celles qu’on éehaufe artificiellement, &c. que pour toute autre rai ion. En confoquence de quoi j’ai pris la peine d’arranger ces Remarques, toutes fondées fur l’expérience, dans l’ordre où on les trouvera ici, fans attendre de ce travail d’autre récompenfo, que celle de voir que je me fuis expliqué d’une manière intelligible & claire, a-fin que ceux qui aiment cette forte d’étude puiifont y trouver réunis l’utile & l’agréable. Il me foroit facile de prouver par diverfos chofos remarquables contenues dans cet excellent Ouvrage, qu’il ne peut que produire cet effet ; mais comme c’efi: l’Ouvrage même qui doit en décider, j’y renvoie fans aucune crainte le Lefteur, de même qu’à la Lettre infiruclive qui lui fort d’Introducfion, laifiànt le tout à ion propre examen, pourvu qu’il le faifofàns aucune partialité, & qu’il foit uniquement fondé for l’expérience & for l’ufàge. Je m’étois propofé d’abord de me contenter de ce que je viens de dire ; mais j’apris que quelques Libraires ayant auiïi imprimé des Ouvrages de ce genre, s’étoient donné beaucoup de peine pour obtenir de L. L. N. N. P. P. des Privilèges, fous prétexte que les principales chofos contenues dans celui-ci a-voient été tirées & copiées des leurs, & que même un d’entre eux s’étoit muni d’une telle pièce. Ainfi tant pour tranquilifor ces Libraires, que pour détruire les.préjugés qu’ils pourroient faire naître dans l’eiprit des autres, quoiqu’il n’y ait qu’à examiner légèrement cet Ouvrage, pour reconnoitre d’abord la fauffoté de telles infinuations, j’ai cru qu’il étoit néceiîâire d’ajouter, que