204 l’expansion du commerce extérieur ou qui adoptent envers elles des mesures peu en rapport avec la solidité de leur crédit. Ne sont-elles pas les premières fautives d’un tel état de choses?... Si elles consentaient à donner sur leur situation des renseignements précis et complets, elles supprimeraient ipso facto la raison d’être de ces tracasseries. Car, s’il y a prudence exagérée de la part des banques, cette exagération provient uniquement du manque d’informations suffisantes.

  Voyages d’études. Missions. — Le contact entre les banques d’outre-mer et leurs succursales, — et aussi entre la France et les pays d’achat, — sera heureusement entretenu par des voyages périodiques entrepris par des Administrateurs ou des délégués spécialement désignés à cet effet. Toutes les banques étrangères réservent chaque année dans leur budget une somme importante à ces missions, dont les résultats justifient amplement les dépenses qu’elles occasionnent. Dans un chapitre précédent, en envisageant une participation directe de l’État à la création des Banques d’Outre-Mer, nous avons déjà exposé les avantages d une politique semblable. La participation de l’État permettra d’augmenter le nombre de ces missions, afin que les différentes contrées d’outre-mer puissent être visitées régulièrement. Les relations qui s’établiront ainsi entre les financiers français et les autorités politiques, Chambres de Commerce et commerçants des nations étrangères, outre qu’elles développeront la puissance d’action des succursales, permettront d’étudier officieusement et pratiquement