100 l’expansion du commerce extérieur
« merçants français puissent trouver en France les « mêmes facilités qu’accordent les banques alleman-« des, grâce auxquelles nos rivaux ont pu développei « considérablement leur rayon d’action. »

   Notre Consul à Livourne, M. Manin, écrit :
   « Afin d’accaparer le marché, les Allemands consenti tent des facilités de paiement variant entre six et « neuf mois. »
   Il ajoute :
   « Le commerce allemand est admirablement secondé « par un réseau d’institutions financières où le capital « et le personnel allemands dominent. Les maisons « allemandes ont constamment recours aux banques « de leur pays, lesquelles se chargent des recouvre-« ments aux échéances au moyen de leurs correspon-« dants en Italie.
    « Ici se pose une question capitale : faut-il imiter « servilement les Allemands et s’inspirer absolument « de leurs méthodes financières?...
    « Non, certes, mais il faut cependant que nos orga-« nismes financiers montrent plus de souplesse que « par le passé, qu’ils se fassent davantage les associés « de l'industrie, en étayant ses efforts et en encoura-« géant ses progrès: qu’ils emploient leur influence à « la rééducation des capitaux, en les guidant vers « des destinées moins aventureuses et plus iran-« çaises.
     « Il s’agit donc de se mettre à l'œuvre, de se prépa-« rer à la lutte, de contribuer, chacun dans la mesure « de ses moyens, au bien commun et de parachever