LES REGISTRES DE MONTPELLIER 77 (n° 90). « Je verserai le quart de ce que j’avais de revenus en 1789, si toutefois je les perçois pour 1789 et 1790 », restriction qui émane de l’évêque de Montpellier, lequel adresse, en même temps que sa soumission de 15.000 livres, une lettre pour informer les autorités de son siège que le comité des affaires ecclésiastiques à l’Assemblée nationale a approuvé — ce qui est à retenir — cette réserve qu’il lui a soumise. 11 existe enfin, dans ces registres de déclarations, un certain nombre de mentions diverses, en général d’un moindre intérêt. Le numéro 96 précise qu’il acquittera l’impôt « soit en argent, soit en vaisselle, soit en effets déclarés admissibles », ce qui correspond à une réglementation que l’on examinera dans la seconde partie. Par ailleurs, frappent diverses surcharges ou corrections, en marge de la déclaration primitive, contenant soit augmentation, soit réduction de celle-ci. Voici Dupin qui a souscrit le 3 mai pour 120 livres, et qui ajoute, deux mois plus tard, quand ses fonctions de procureur général lui apporteront un revenu supérieur, 380 livres : total 500 livres En revanche, quand il s’agit de personnes décédées depuis leur inscription, on peut lire cet addendum : « Mon héritage étant grevé de plusieurs legs, je suis forcé de réduire » (n° 159;, ou : « Ayant eu lemalheurde perdre mon père qui avait fait cette soumission en considération de sa place, sa succession me force à la