-

3-

il. trouvait une société cosmopolite de baigneurs et où la populatian respectait scrupuleusement les habitudes des étrangers. Il
apportait avec lui ses coutumes familières,
et ce qu,il remarquait d'allemand dans le
pays étranger, était puremcnt extérieur. Ce
qu'il y avait d'origina! dans la population
au milieu de laquelle . il vivait, lui restait
aussi étranger que le caractère du peuple
le reste à la plu part des touristes allemands qui voyagent en Suisse. Ce n'est
pas en conversant avec des hoteliers, des
sommeliers, des cochers et des guides qu'on
apprend à connaitreun pays: ce n'est pas non
plus par un séjour de quelques mais d 'été.
Et ce pendant, ces observations superficielles
et une connaissance un peu plus exacte de la
population alsacienne formaient le fond des
jugements que les Français portaient alors
sur l'Alle magne.
La vie littéraire des Allemands était aussi
peu connue. Le livre, d>ailleurs peu lu, de
Mm0 de Stael sur l'Allemagne était toujours
considéré comme une source digne de foi
pour qui voulait apprendre à connaitre
notre peuple et son originalité. Faust et
W erther, de Grethe, !es contes f antastiq ues