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de certaines bombes qui, pendant plusieurs
heures et dans un rayon très étendu, asphyxieraient tous ceux qui n'auraient pas été
tués immédiatement par l'explosion du
projectile. Ce journal comptait aussi sur
l'aide desfusées de Satan, qui, à une distance de 4 à 5 kilomètres, réduiraient en
cendres des corps d'armée entiers ( 1) . Duns
un comité de femmes parisiennes, J ules
Allix proposa pendant le siège à ses auditrices de se servir d'acide prussiq ue pour le
cas où !es envahisseurs voudraient attenter
à leur honneur. « Le citoycn J ules Allix fait
<< r emarquer, avec un fin sourire, combie n
« il est curieux que I'acide prussique puisse
« servirà tuer les Prus5iens. Puis il entame
« la description d'un appareil avec lequel il
« sera facile de tuer tous les Prussiens qui
« entreraient dans Paris. L 'inventeur avait
cc appelé cet appare il le doigt de Dieu ! Mais
« le citoyen J ules Allix croit qu'il vaut mieux
<< l'appeler le doigt prussique. 11 consiste en
« une sorte de dé en caoutchouc, que les
« femmes se mettent au doigt. Au bout de
cc ce dé est un petit tube contenant de !'acide
( 1) PFAFF,

Ouvrage cité, p. 331.