ì' - 96 - de certaines bombes qui, pendant plusieurs heures et dans un rayon très étendu, asphyxieraient tous ceux qui n'auraient pas été tués immédiatement par l'explosion du projectile. Ce journal comptait aussi sur l'aide desfusées de Satan, qui, à une distance de 4 à 5 kilomètres, réduiraient en cendres des corps d'armée entiers ( 1) . Duns un comité de femmes parisiennes, J ules Allix proposa pendant le siège à ses auditrices de se servir d'acide prussiq ue pour le cas où !es envahisseurs voudraient attenter à leur honneur. « Le citoycn J ules Allix fait << r emarquer, avec un fin sourire, combie n « il est curieux que I'acide prussique puisse « servirà tuer les Prus5iens. Puis il entame « la description d'un appareil avec lequel il « sera facile de tuer tous les Prussiens qui « entreraient dans Paris. L 'inventeur avait cc appelé cet appare il le doigt de Dieu ! Mais « le citoyen J ules Allix croit qu'il vaut mieux << l'appeler le doigt prussique. 11 consiste en « une sorte de dé en caoutchouc, que les « femmes se mettent au doigt. Au bout de cc ce dé est un petit tube contenant de !'acide ( 1) PFAFF, Ouvrage cité, p. 331.