- ;!7 — M. Stead, dans «n livrovondu parcentainesdc mllliers d'e'xomplaires a écrit des pages Iirt"iluntés sur l'injustico ci l'iniquité du systènie de laxalion en vigueur dans les lilals-Unis : « Il est basé sur le parjuro, et a pour conséquence naturello el nécessaire rinjustice, la corrup-lion ci rapauvrisscment ili; ceux qui sont déjìi pauvres... Un Angle-terre nous sommes habitué} ìi considérer Ics Américaius comme une race passionnée pourla libcrté, douéc d'un profond sentiincnt dejus-tice el incapahle traditionnellem'ent ile supporter quelque injusiice quo ce soil, d'nulant moins lorsque cclle-ci so présente sous la forme d'impùt. Les hommes qui jetèrenl le Ihé dans lo pori ile Boston et rompircnl le noeud qui altnchait la colonie américaine à la mère-patrie, onl laissé peu de descendants panni les hahilanls de Chicago. Le total des impòts que dreni perdio n l'Angleterre les c Sion ics umé-ricaines alteignait à peine 100,000 dollars Des somtnos licaucuup plus forles sont cxlorquéeslous Icsansaux pluspativres hahilanls dola grande ville américaine, landis que les riches soni exempts (Je paie-ment. Les trusts, les corporalions, les ìnillionnaires de Chicago, paient les impòts sur moins du dixième de la valeur do leurs énormes accuinulations de lichesses, landis que les petils propriétaires sont imposés sur la moilié ou sur le tiers de la valeur de leur mince palri-moine. Les millions appartenanl aux riches sont prolégés au moyende la corruption el du parjure conlre l'impòt, landis que les humbles maisons des pauvres ne jouissent d'aucune prolection >i (I). Los docu- cune conséquence si lous les eiloyens parvenaieul dans la mémemesure A se Taire exempler L egalilé des impòts n'en serail nulleuieut louchée. Ce que nous voulons prouver dans nolre arlicle.c'eslqu'au contraire, dans celle emulaiinn, ce sont cerlaioes classes d'individusqui réusissent au dètrimenl desaulres, el, ce soni justemcnl celles qui, par leurs richesses raémes, sont plus aptes à sup-porler le poids des impóts. Nous n'en avons donne la preuve que pour la propriéléimmobilière urliaiae; si nous faisions porler nos recherches sur d'au-tres formesde la propriélé, des laits très intéressants ci trèscurieux seraient mis en lumière. Pour cela il suffil de consulter les a'uvres déjà cilées et un article de M. E. A. Angeli, memi).e de la commission des iinpóls, sur The lai iuquisitor system, in Yale liecieir, février 1807, résumé par René de Kerallain dans lu Riforme sociale du 16 mai 1807 : l'impót globat el Tinquisition fiscale dans l'Elal de l'Ohio, pp. 814-23 ; et surtoul le Eighth Biennal Reporl of the R-reali of Labor statistica of Illinois, 1896, d'où nous emprunlons la plus grande parlie des laits que nouscilons. (1) W. T. Slead. If Clirisl carne lo Chicago. London. Rtvirw of Renino! Publishing Office, p. 106.