i 86 l'italie économique coton, elle ne tarda pas à reprendre, par suite des nécessités de la consommation. En 1880, elle atteignit 40.094 ? O quintaux, puis 00.000 en 1885, 52.000 en 1886 et 64.000 en 1887. Elle tomba à 37.000 l'année suivante, par suite du nouveau tarif douanier. Les importations de laines grèges, elles, connue celles des cotons en flocons ou en masse, accusèrent au contraire un mouvement ascendant ininterrompu : elles passèrent de 65.386 quintaux en 1878 à 85.389 en 1879 et à 121.434 en 1886. L'année suivante, elles tombèrent à 111.000 quintaux, par suite du rétrécissement survenu dans la consommation. Les importations de filés de lin, chanvre et jute, qui dans les périodes antérieures avaient été peu importantes, prirent après 1878 un développement notable. Elles avaient été cette année-là de 52.987 quintaux; elles furent de 66.368 en 1882, 78.926 en 1884 et 94.667 en 1887. Elles accusèrent en 1888 le même mouvement descendant que la plupart des autres importations, et tombèrent cette année-là à 46 430 quintaux. Parmi les produits alimentaires, les cafés, les sucres, les pétroles, les poissons préparés, les fromages, les blés furent les articles les plus importés. Les importations de café passèrent de 126.969 quintaux en 1878 à 142.650 en 1887; celles de sucres grèges de 478.186 à 1.368.673 (1); celles de pétroles de 472.049 à 754.108 ; celles de poissons préparés de331.044 à 481.384; (1) Les importations de sucres raflinés diminuèrent considérablement: elles furnnt seulement de 8.342 quintaux en 188R et de 25.055 en 1887. au lieu de 254.195 en 1878. Les droits sur les importations de sucres grèges allèrent constamment en augmentant; mais ceux sur les importations de sucres raflinés suivirent un mouvement ascendant encore plus marqué.