THÉORIE DE BERTILLON. 173 pour la période 1852-91, et les 7 départements où iTmmigration est ia plus forte avec, en regard, la natalité de chacun pendant les périodes 1852-57 et 1887 . FORTE ÉMIGRATION Émigration moyenne. Natalité. 1852-91 1852-57 1887-91 . 4.120 30,82 30,10 Landes . . • .... 3,275 30,12 22,60 Haute-Saône . .... 3.025 24,70 21,60 Ariège . . • .... 3.008 26,68 20,17 Côtes-du-Nord. . . . • 2.592 30,60 28,66 Aveyron . • .... 2.289 28,71 25,56 Creuse . . • .... 2.251 23,44 20,66 Seine .... Bouches-du-Rhône Seine-et-Oise . . Rhône . . • • Gironde. . • ■ Alpes-Maritimes . Hérault . FORTE IMMIGRATION Immigratiou moyenne. 1852-91 . 8.628 . 4.759 . 4.337 . 3.910 . 3.021 . 2.538 . 2.490 Natalité. 1852-57 32,72 32,38 24.32 28,98 22,92 31.32 28,08 1887-91 26,62 28,12 22.42 20,88 19,68 27.42 21,62 l.a natalité moyenne de la France était de 27,04 pendant 1« première période et de 23,90 pendant la seconde. Il est très difficile, avec ce tableau, de trouver une relation entre l’émigration et la natalité : ... 4 départements sur 7, avec une forte émigration, ont une natalité supérieure a celle de la moyenne en 1852-57, et seulement 3 ont conserve cette super ion e en 1887-92. 5 départements sur 7 ont, avec une forte immigration, une natalité supérieure à celle de la moyenne en 1852-57, et seulement 3 ont conserve cette supenon e en 1887-92. Nous devons déduire de cette comparaison que la relation cherchée est trop obscure, parce qu’il y a trop d’éléments étrangers qui viennent la troublet. Il me semble qu’il faudrait comparer la fécondité féminine au lieu de la natalité, et savoir, en outre, comment se compose l’émigration. Dans la plupart