SECONDE PAR TI E. 13 maderes. Enfin la derniere fera une Table ordinaire des maderes conte- ' puès dans le corps de l’ouvrage. Il me refte à avertir le Lecteur, que j’ai mis àia finde chaque Auteur en forme deNotes, les remarques qui n’étoient que de pure Critique; afinde rendre mon ouvrage moins obfcur, & moins embarafle. On trouvera donc dans ces Notes les éclairciflèmens, & les preuves de ce que j’avance dans le texte. Jen’aipointvoulu les referver pour la fin du Volume -, parce qu’or-dinairement perfonne n’y a recours , quand elles font fi éloignées : ni les met-tre dans les marges, parce qu’elles les euflènt trop chargées , & qu’elles euflènt par confequent interrompu Ia fuite du texte. Mais je les ai mifes à la fin de chaque Auteur, où il eft facile d’y avoir recours par le moien des lettres qui y renvoient, fàns que le texte foie interrompu. Les per-fonnes qui font peu éclairées dans ces maderes peuvent paflèr cesNotes,-mais je prie ceux , qui veulent examiner exacfemcnt ce que j’écris , d’y avoir recours, & de les lire en lifànt le texte, parce que fouvent j’avance des chofes qui ne font éclaircies, & prouvées que dans ces Notes. Je laiflè à juger au Leéleur , fi ce Livre peut-ètre de quelque utilité , màis je me trouve obligé de l’avcrdr , que le but principal que je me fuis propofé, eft d’exciter ceux qui le liront , à la letture des ouvrages des faints Peres,. & qu’ainfì ce feroit en abufer contre mon deflèin , de vou-loir en le lifant, s’exempter d’étudier les originaux. Il eft fait pour em donner le goùt, & non pas pour fairc perdre l’envie de les lire. Je ne-rapporte un abregé de ce qu’ils contiennent, qu’afin de porter ceux, qui-aiment ces chofes, à les lire dans leur fource. Cet ouvrage peut bien in--fpirer le defir de lire les Peres, en donnant quelque idée generale de leur doftrine, & de leurs maximes 5 mais il n’en dir pas aflèz pour difpenfer de les lire, & quelque ouvrage qu’on pùt faire fur cette madere ,- il fau-droit toujours lire les chofes dans leur lòurce , où elles fe trouvent dans> leur pureté, &dans leur beauté naturelle. C’eft ce dont j’ai cru devoir avertir le Leéteur, avant que de lui marquer la necefllté, & les regles de; la veritable Critique qu’il faut expliquer maintenanr. La Critique eft uneefpece de flambeau qui nous éclaire, & nous conduit dans les routesobfcuresdel’antiquité, en nous failànt diftinguer levrai d’avec le faux, l’Hiftoire d’avec la Fable; Scl’andquité d’avec la nouveauté. C’eft par fon moien qu’on s’eft détrompé en nòtte tems d’urie infinite d’er-reurs tres-communes, danslefquelles nos Peresétoient tombez, faute d’exa-miner les chofes par les regles de la veritable Critique. Car c’eft une chofe' étonnante, combien l’on trouve d’ouvrages fuppofez dans l’andquité, &■ mème dans les premiers fiecles del’Eglife. Plufieurs raifons ont porte les-hommes à fuppofer ainfi des ouvrages fous le nomdesautres. La premiere, & la plus ordinaire cftlamalicedesHeredques, iefquelspourdonnerdtv b 3; eredita