DES AUTEURS E C • y 'feb. lib. j. Hift. chap. 3. & ch.3 8. Athanaf. inSynopfi wewt. ” Epip- Hacrefi. 30. ch. 25. Hieron. in Catalog. & lib. 1. in Jovin. chap. 14. & Commenta in Ep. ad Galat. lib. 1. chap. 18. Ruf. de adulterar, lib. Orig. autor op. imp. in Mat. chap. 10. verf. 1 $. 1.6.24. & 42.. Pho-tius Cod. 11 x. & 113. g Quoique d'un putear plus nouveau. ] L’Aùteur des Recognitions n’eft pas le méme , que celui des Conftitutions, quoi que quelques-uns Faient crù. Le lìdie en eft different, ce derni er fi^ait la Religion, & eft habile dans les rites de i’Eglife, l’autre ne Feftpas. II y a contrarietà de do&rine ; 1’Auteur des Conftitutions au liv. 8. c. 46. met le Soleil, la Lune, & les.Aftres au nombre dcschofesinanimées: 1’Auteur desRecogni-rions croit, qu’ils ont une ame lib. §.ch. 16. l’Au-leur des Conftitutions n’eft pas Ebionire, celui des Re-cognitions 1’eft. h O« ne fait qui en ejl P^uteur. ] 11 eft certain, qu’elles ne fent point des Apótres, comme nous Fa-Vons mentre' e'videmmént cy-devant. i Saint Epiphane.] E11 1’ Herefie 4 5. en cite -un.pafiage qui fe trouve au commencement des Conftitutions, & en 1’Herefie 8 o. il cite un pafiage qui eft au liv. 1 .des Conft. chap. 3. touchant la Barbe des Preftres. Dans 1’Herefie 2 5. il cite un pafiage tird du livre 5. chap. 14. ■& 17. touchant le jeune duMecredy, &duVendre-dy, & des jours avànt Pàques. Dans 1’Herefie 70. il marque , que les Audiens fe fervent des Conftitu-xions , lefquelles quoi que douteufes, ne font pas tout-a-fait à rejetter, ne contenant rien de contraire <à la Eoi, ni à la difcipline de l’Eglife. C’eft ce qui fait eroi-re , que les Conftitutions que nous avons, ont efté , corrompu.es depuis faint Epiphane, parce qu’on n’en pourroit pas dire la méme chofe. Ajoùtez a celaque Hans le méme endroit faint Epiphane en cite un pafiage touchant laPàqué, où il eft rtcoinm afide'aux Chrè-ftiens.de la celebrer avec lesjuifs,& le contraire fe trouve formélleinentauliv. 5. des Conftitutions chap. 17. 51 cite aulii au méme endroit d’autres te'moignages , comme eftant des Conftitutions qui ne s’y trouvent point. Peut-eftre faint Epiphane n’avoit-il pas affez examine' ce Livre, peut-eftre le citoit il par memoire,. ou fous la foi d’autruù Quoi qu’il en loie, ilrecon-noift, que c’eft un Livre douteux. k Paroiflant d'aìlleurs infe&ées de l'erreur d' ^rius.] Au Livre 6. chap. 2 5. l’Auteur met au nombre des Hercti ques , ceux qui croient que Jesus ej? le mètri? avec le Dieu de l'Univers , mais cela peut 'avoir efte'dit contre les Sabelliens, d’autantplus qu’il ajoute, & qui ne deftinguent pas le Fils -, & le faint Efèrit. On rap-porte encore plufieurs paffages où il dit, que le Fils, & le Verbe eft le feryiteur, & le ìiiiniftre de Dieu fon Pere. Ces mémes phrafes fe rencontrent dans les an-ciens : mais elles font fufpexftes depuis le Concile de Nicée. • 1 fawrì Photius.’] Il les reprend de trols chofes au Code 112^ Premierement ex.malafiSlione 3 dont il dit qu’on les peut de'fendré. Secondement à caule de quelques termes qu’on y rencontre ihjurieux àu Deuteronome, dont on pene encore l’excufer, de Tome E C L E SIA STI QUE S, 35 enfin à caufe de l’Arianiline , dont on ne peut le pur- s. Clf* ger, qu’en lui faifant quelque violence. meni». m Dont, &c.] Eufeb. lib. 3. chap. 2$. Ath. in Ep. Feft. & Synopfi. n De Nicephore.] Nicephore in Sticometri^, Zonate in Ep. Ath. Matthieu Blaftares dans une colleótion de Canons qui n’eft pas imprimete. o Que la reffemblance de titres a fait confondre. ] Il y a plufieurs raifons pour prouver, que ces deux ouvrages lont differens. Car premierement faint Athanafe met le livre de la doctrine des Apótres au nombre de ceux qu’il faut lire aux Catechumenes , au lieu que celui des Conftitutions eft plutót pour les Evéques , & qu’il . eft méme défendu par le derider Canon de les publier, & .de les faireconnoiftre à tous. Secondement le livre de la dottrine des Apótres ne contenoit que deux céns verfetsfuivant la Sticometrie deNicephore, ce qui ne peur convenir aUx Conftitutions , qui font un gros ouvràge. Troifie'mement dans l’indice de l’E-criture d’Anaftafe de Nice'e . font des ouvrages feparez, & dans quelque® Manufcrits le» Conftitutions font intituìe'es Afss. Quatrie'mement dans l’abrégé' de faint Athanalè on diftingue > donc cct ouvragc n’eftoit pas attribue' à faine Clément. Cinquie'rne-ment Eufebe pariant des ouvrages de faint Clement ne parie point des Conftitutions des Apótres , les ancien® n’en font point mention ; les Ariens les pouvoient ob-jefter fur le fujet de 1-Arianifme , & les Catholiques devoient y répondre , ils ne l’ont fait ni les uns , ni les autres, donc -elles font plus recentes, que la doc-trine des Apótres connue a Eufebe , & à faint Athanafe. Ces raifons, quelque vrai-fèmblables quelle® paroiffent, ne font pas tout à fait fans re'ponfe. Ala premiere on re'pond que les Conftitutions ont efte' fai-tes pour tous les Chreftiens , comme les premieres pa-roles le font voir, que le derider Canon peut-eftre plus nouveau : qùe faint Athanafe remarqué fèulement,que ce Livre eftoit utile pour apprendre la difcipline , & la foi de l’Eglife aux Catechumenes, quoi qu’il ne fut pas du Canon des Ecritures , ce qui fe peut dire des Conftitutions. A la deuxie'me ondit, qu’il yavoit deux e'ditions des Conftitutions , l’une plus ampie , qui eft celle que nous avons, & uneautre, quien eftoit l’abrégé', peut-eftre Nicephore parie t-il de ce’t-te dernierefousle nomdeladoéfdnèdes Apótres.Gatte qu’il y a des Manufcrits , où il y a fix mille verfets, & qu’on ne f^ait pas lalongueur de chaque verfet. Troifiémement -la diftimftion de ne fait fieli à-nótre queftion, Fun eftoit peut-eftre l’abregé de Fautre, & il n’eft pas certain, que les Conftitutions fòient le Livre appelle' Quatriéme- ment les Clementines lont un ouvrage different des Conftitutions , aulii bien que de la doMrine des Apótres. Enfin les anciens n’ont pas cite' tout ce qu’ils pouvoient citer, les Ariens n’ont pas objecfte' tout ce qu’ils pouvoient òbjeóter , & les Catholiques n’ont pas re'-pondu à tout ce qu’on pouvoit leur oppofer. Voilà ce qu’on re'pond aux raifons. de ceux qui diftinguent ce Liyre de la dottrine des Apótres d’avec les Conftitu-E tìonsy,