<8 NOUVELLEBIBEIOTHE QJJ E tjlfoli- ne, &pourfonftile, & jefaisplusd’étatduju-! „Evéque Publius eftoit mort Martyr dans les p™, taire Hit- gement de ce fqavant homme/jue de celui de —r—- ai .i„ r„„ ... . , - raphs. Trithème, qui fans avoir lu les ouvrages d’Apolli- naire, affurehardiment, qu’il y a plus dez.ele, que d’erudition dans fes écrits. Ily a dans Eufebe livre 5. chapitre 16. un grand fragment d’un Auteur qu’il ne nomme point, contrel’HerefiedesMontaniftes. Ruffin,&Ni-cephore ont écrit, que ce fragment eftoit tire des oeuvres d’Apollinaire contre cette Sede : Mais il faut qu’ils fe foient tompez., car Apollinaire avoit écrit contre cette Sedie naiffante, & l’Au-teuranonyme de ce fragment àéerit aprés la mort ! „dans laquelle il combat l’Herefie de Marcion de Montan, de Maximille ,& de Theodote, qui ' ' ’ ’ ’ - • étoient chefs de ce parti. Outre qu’il parie de cette Sede, comme eftant d’un pa'is éloigné du fien, & eftablie depuis long-temps. Ce qui fait voir, que ce fragment n’eft point d’Apollinaire, & par con-fequent qu’il ne nous rette rien de fes ouvrages. „ perfecurions, qui s’eftoient élevées de fon Corinthe. „temps. Il fait aulii mention de Quadratus, qui ,, fut élù Evèque d’Athenes, aprés le Martyre de „ Publius, & il rend témoignage, que c’eftoità ,, fes travaux, & à fes foins, que les Chreftiens ,, d’Athenes devoient le renouveUementdel’ar- 1 ,, deur de leur foi. Outre cela il rapporto, que De-„ nys l’Areopagite , qui fut converti par flint „ Paul, comme il eft écrit dans les Actes, fut le | ,, premier Evèque d’Athenes. Il y a encore une I ,,autre Epìtre de lui,adreflée auxNicomediens, ,, & s’attaché fortement à la regie de la foi. Il a „ aulii écrit une Lettre àl’Eglile de Gortyne, & „ enfemble à toutes les Eglifes de Crete, dans la-„ quelle il lode extrémement Philippe leurEvé-„ que, à qui toute fon Eglife avoit rendu des té-,, moignages authentiques de force, & de gene-,, rolité, & il les avertit de fe donner de garde des „ Herefies. Dans la Lettre qu’il écrit àl’Eglife „ des Amaftriens, & aux autres Eglifes de Pont, „ pariant à leur Evèque Palma, il explique des ,, endroits de l'Ecriture Sainte. Il leur donne „ des preceptes touchant le mariage, & la chafte-„ té, & ordonne qu’on reqoive tous ceux, qui „ reviennen t de quelque crime que ce foit, & mè-„ me d’Herefie. Il y a dans le méme volume une „ Lettre aux Gnoffiens, dans laquelle il avertit „ Pi nytus Eveque de cette Eglife, de ne pas char-„ ger les Chreftiens du lourd fardeau de l’obli-,,gation de garder la virginité; mais d’avoir égard „ à la foibleìfe qui eft dans la plufpart. Pinytus ré-„pondant à cette Lettre,. lode, & admireDe-„ nys de Corinthe, & l’exhorte de leur donner „ enfin une nourriture plus folide, & de lui en-„ voier des Lettres, qui pùffent remplir, & raf-„ fafter le peuple, dont il avoit foin, de peur qu’e-„ftanttoujoursnourri delait, il nevieillift, en „demeurantdans une efpece d’enfance. Cette „réponfe fait voir commedans un Tableau, la „foi de Pinytus , le foin qu’il avoit du peuple „que Dieu lui avoit confié, fafcience dans les ,, chofes divines, & fon éloquence. Nous avons „ fée à Soter, qui eftoit pour lors Evèque de l’E- j. „ terrei un endroit, où il recommande une coùr ,, tumc obfervée par les Romains depuis le com-,,mencement de l’Eglife , jufques à la perfecu-„tion de noftre temps. Cefi, ditil, une coùtu-me ~ qui a efté e'tahlie farmi vous, ò Romains ! des le còmmenèèment de l’Eglife, de faire du Inerì à tous vos. freres, f d?envoier à plufieurs Eglifes du monde les cbofisncceflairespourvivre, &far cemoien,. wm fiu'sircz les psmires dans leur indigence,. & a Par Eh febei] Lib. 4. Saint Jerome in Catalogo omet le Livre contre les Juifs. 11 ne fe trouve point non plus dans. la verfion de Rufim > ni dans quelqu.es Manufcrits Crecs d’Eufebe. b Les Lirvr'es de la piecey & de la "verité.], Photius ,Cod. 14. Il y a apparence > que le Livre de la Pieté, eft le premier des deux qu’Eulebe cite fous le titre de la Verité. Il dit qu’il yad’autres ouvrages de lui qu’il ìi’a point veus. D E N Y S DE CORINTHE, ■Slvftr ,>e "TtEnys Evèque de Corinthe fleurit fousl’Em- , Sorintbé de Marc-Antonin , & au commence- I ’ ” „ ment de celui de Commode : Il n’eut pas feule- I „ ment foin de fon Troupeau \ ( dit Eufebe liv. 4- 1 „ cnoies aivmes, oc ton eioquence. JN-ous avons „chap. 23.) mais il fit auffi participans.de fes 1 „ auffi une lettre deDcnys auxRomains, adref-,, divins travaux les Chreftiens des autres pais, | „féeàSoter, qui eftoit pourlorsEvèquedel’E-„fàifant du fruir par tout par lemoiendesLet- . „glifedeRome, dont il eftàproposderapDor-„ tres Catholiques, qu’il écrivit àrplufieursEgli- — -‘ » „ ics. La premiere eft écrite aux Lacedemo-,, niens, qui contient une inftruétion de la Foi . ,, Catholique, & une exhortation à la paix, & à ,,1’union. La feconde eft écrite aux Atheniens, „ pour exciterleurfoi, & les porter à mener une „ vieconformeauxreglesdel’Evangile. Il y.re-„ prend les Atheniens de negligence, parce qu’ils j,avoient prefque quitte laidi, depuis que leur