franfaises — un rapport fìnissant par la pro-position formelle de former une « Conférence permanente de coordination, d'étude et d'ini-tiative » entre les Chambres de commerce ita-liennes et fran<jaises des régions frontalières. On souligna qu'au lieu de contacts de temps en temps, occasionnels et jiartiels, entre quelques chambres de commerce de l'un et de l'autre coté, on aurait obtenu des rapports permanents et globaux, sans aucune necessitò, d'ailleurs, d'cngagements spéciaux ou de liens d'organi-sation. Au moyen de réunions périodiques et extraordinaires, on aurait établi une ligne de conduite sur les problèmes d'intérèt commun, ayant pour but d'en appuyer la solution chez les autorités compétentes des deux Pays et de trouver, directement ou indirectement, les mo-yens les plus ajutes pour la réalisation des ini-tiatives d'intérèt reeiproque.
« Pas de formalisme donc — affirmait-on — mais de la cordialité et de la spontanéité d'ac-cords formulés dans un simple j^rogramme d'action commune ».
On doit remercier l'intuition et la com-préhension des administrateurs et des direc-teurs des Chambres de commerce fran5aises à nos confins si la proposition eut un bon succès et si dans la motion conclusive de cette Assemblée on établit « l'institution d'une Commission permanente des Chambres de commerce des zones frontalières pour l'étude des joroblèmes relatifs ».
A ce point je dois rappeler les fìgures de M. Freysselinard et de M. le Comte Enrico Marone Cinzano, respectivement Président de la Chambre de commerce de Grenoble et de celle de Turin, initiateurs et réalisateurs de la Conférence. A eux, qui employèrent tout leur engagement passionné et intelligent afin que notre Organisation fut. active et vivante, nous envoyons notre vif remerciement.
La Conférence naquit donc sous de bons voeux et se révela dès le commencement un organisme vital, non seulement parce que les limites de ses intérèts se sont encore plus ap-profondis, mais aussi parce que de nouvelles participations se sont adjointes. Le groupe ita-lien, à l'origine, comprenait les Chambres de commerce de Turin, Asti, Coni, Imperia et Aoste, tandis que pour la France il y avait les Chambres de commerce de Grenoble, An-necy, Chambéry, Digne, Gap, Nice. En 1964 y entraient pour l'Italie les Chambres de commerce d'Alexandrie, Novara et Sassari, et pour la France s'associaient Ajaccio, Toulon et Vienne. En 1967, par l'association de Savona et Bastia, 011 atteignait la structure actuelle qui comprend dix participants italiens et dix fran9ais.
rapporto che si concludeva con la proposta formale di costituire una « Conferenza permanente di coordinamento, studio ed iniziativa » fra le Camere di commercio italiane e francesi della regione di frontiera. Si sottolineò che in luogo di contatti saltuari, occasionali e parziali tra qualche Camera di commercio dell'uno e dell'altro versante, si sarebbero ottenuti cosi rapporti permanenti e globali, senza necessità peraltro di impegni speciali o legami organizzativi. Attraverso riunioni periodiche e straordinarie si sarebbe stabilita una linea di condotta su problemi di comune interesse, con il proposito di appoggiarne la soluzione presso le autorità competenti dei due Paesi e di trovare — direttamente o indirettamente — i mezzi più adatti per la realizzazione di iniziative di reciproco interesse. « Pas de formalisme donc — si affermava — mais de la cordialité et de la spontanéité d'accords formulés dans un simple programme d'action commune ».
Si deve all'intuito e alla comprensione degli amministratori e dei dirigenti delle Camere di commercio francesi nostre confinanti se la proposta ebbe successo e se nella mozione di chiusura di quel Convegno si stabili «l'istituzione di una Commissione permanente delle Camere di commercio delle zone di frontiera per lo studio dei problemi relativi ».
A questo punto mi corre il doveroso obbligo di ricordare le figure di M. Freysselinard e del Conte Enrico Marone Cinzano, rispettivamente presidente della Camera di commercio di Grenoble e di quella di Torino, iniziatori e realizzatori della Conferenza. Ad essi, che misero tutto il loro appassionato ed intelligente impegno perché la nostra Organizzazione fosse viva e vitale, va il nostro devoto ringraziamento.
La Conferenza nacque, quindi, sotto buoni auspici e dimostrò fin dall'inizio di essere un organismo vitale, non soltanto perché l'ambito dei suoi interessi si è sistematicamente approfondito, ma anche perché al nucleo originario si sono via via aggiunte nuove partecipazioni. Il gruppo italiano originario comprendeva le Camere di commercio di Torino, Asti, Cuneo, Imperia e Aosta, mentre da parte francese erano presenti le Camere di commercio di Grenoble, Annecy, Chamberv, Digne, Gap, Nice. Nel 1964 entravano per l'Italia le Camere di commercio di Alessandria, Novara e Sassari, mentre per la Francia si associavano Aiaccio, Tolone e Vienne. Nel 1967, con l'aggiunta di Savona e di Bastia, veniva raggiunta l'attuale struttura comprendente dieci partecipanti italiani e dieci francesi.
7 I CR ONACHE ECONOMICHE